Historique de l'église de Jésonville
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- Catégorie : L'église
- Publié le mercredi 12 avril 2023 19:39
- Écrit par Daniel AUDINOT
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HISTORIQUE DE L’EGLISE DE JESONVILLE
Préambule : La première église de Jésonville était de taille modeste ; elle se trouvait au milieu du cimetière actuel. Avant la Révolution de 1789, Jésonville faisait partie de la paroisse des trois Vallois comprenant le Vallois de Chitel, le Vallois de l’Atre et Sans Vallois.
Dans les archives, on relève d’une part le baptême de deux cloches, le 25 juillet 1779, à la Saint Christophe, saint-patron du village. En 1811 on note la fonte d’une cloche et la fourniture de deux cloches neuves. Le 15 juin 1821, l’église de Jésonville, succursale de Dombasle est érigée en chapelle vicariale.
Le 6 mai 1846 le Conseil Municipal décide ladémolition de l’église délabrée, située dans le cimetière et présente un projet de nouvelle église. Projet ambitieux et couteux comportant deux rangées horizontales de fenêtres et une flèche surmontant le clocher. Le projet a donc été réduit à la baisse pour donner l’église actuelle dont la construction a commencé seulement en 1850.
En 1867, des réparations sont déjà nécessaires à la toiture, aux fenêtres et à la porte d’entrée. En 1891, la voûte principale faite de briques, ayant été détrempée par les pluies s’est effondrée en causant un désastre, notamment au niveau des bancs et des pavés. Au fil des années, l’église a continué à bénéficier de travaux d’entretien et d’aménagement tel que l’électrification des cloches en 1966 et la restauration des tableaux de Claude BASSOT en 1970, le remplacement des tuiles en 1983 et en 1988 pour le deuxième pan.
Plus tard l’installation d’une chaudière au gaz. Plus récemment le remplacement de la porte d’entrée et l’ouverture d’une porte extérieure donnant sur la chaufferie.
Voilà quelques points jalonnant l’histoire de notre église. Vous trouverez plus de détails ci-après. Bonne lecture
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25 juillet 1779 : A la Saint Christophe, baptême des deux cloches de l’église : La grosse cloche qui pèse environ 550 livres a été nommée Catherine et a eu pour parrain le Sieur François ETIENNE, fils de Jacques Philippe ETIENNE l’ainé et pour marraine Catherine FERRISSE, fille de Nicolas FERRISSE, tous les deux de Jésonville. La petite cloche qui pèse environ 260 livres a été nommée Marie-Thérèse. Elle a eu pour parrain Jean-Baptiste THIEBAUT, fils de Joseph THIEBAUT et pour marraine Marie-Thérèse VALENTIN fille de Nicolas VALENTIN, tous les deux de cette paroisse. (Extrait du registre paroissial)
23 octobre 1811 : Fonte d’une cloche et fourniture de deux cloches neuves : L’an 1811 le 23 octobre, entre le sieur Dominique COCHOIS, fondeur de cloche demeurant à Champigneulles, département de la Haute-Marne d’une part et le Conseil Municipal de la commune de Jésonville, il est convenu ce qui suit ;
Le dit sieur COCHOIX s’oblige à rendre à la commune de Jésonville deux cloches sonnantes et accordantes, la plus grosse du poids de 400 livres poids de masse, l’autre inférieure et décorée.
La commune lui fournira la cloche qui est actuellement au clocher qui sera pesée, le métal que le dit sieur fondeur fournira au surplus de celui de la cloche qui lui sera livrée lui sera payé 2,30 Fr. la livre « ancien poids). Les deux cloches seront pesées pour en constater le poids………. Il les garantira pendant un an de tout défaut de l’art, il aura 200 Fr. pour la façon au moyen de quoi il est chargé de toute fourniture pour les rendre parfaites et sonnante. Il recevra la moitié du paiement tant de la façon que de la fourniture à la Saint-Martin prochaine l’autre moitié un an après.
Fait double à Jésonville les an, mois et jour. Il est convenu entre autres qu’après que la grosse cloche pèse 10 livres de plus ou de moins que le poids fixé ci devant les parties sans…, respectivement. Suivent les signatures de : S.USINIER, maire, D.COCHOIS, CHRISMENT, J CHRIEMENT, J GAUDÉ et LOEUILLET
L’ancienne cloche pèse avant sa fonte 472 livres. Les nouvelles, après la fonte, déduction faite du déchet, qui se porte à 23 livres et demi pèsent 670 livres et demi. Il est dû au sieur COCHOIS tant pour façon que pour fourniture 656,50 Fr. Sur quoi il a reçu à l’instant 350,50 Fr. Fait à Jésonville le 3 décembre 1811. Signé : D. COCHOIS et S. USINIER maires de Jésonville,
La commune de Jésonville en vertu du traité ci-dessus et d’autre part, il est dû au sieur COCHOIS, déduction faite de ces reçus 250 Fr. payables entre les entre ses mains ou entre celle de ses mandataires. Signé :S USUNIER maire de Jésonville.
Reçu du sieur BOULAY, percepteurs des contributions à jets ont ville de 150 Fr. pour… Fait à DARNEY le 1er février 1815. Signé : D COCHOIS
DARNEY le 10 janvier 1816, l’huissier CLAUDE résidant à Darney à Monsieur BOULAY percepteur à vie pour la réunion de Lerrain, y demeurant. Monsieur, d’après votre demande j’ai vérifié le sommier des recettes et dépenses affectées sur le bois Saint Christophe situés au finage de Jésonville et à la charge de cette commune. J’ai…, que le 20 mars 1815 vous avez versé entre mes mains en qualité de procureur fondé de Monsieur BOURION de DEYVILLERS, étant au droit du gouvernement par transfert du 3 thermidor an 9, une somme de 61,08 Fr. pour les années 1811 et 1812 1813 et 1814. Vous devez avoir la quittance que je vous ai délivrée lors du paiement, en cas contraire la présente vous servira de duplicata. Signé CLAUDE J’ai l’honneur de vous saluer sincèrement. Signé CLAUDE si
2 octobre 1815 : Paiement de Jean Nicolas GIRARD prêtre desservant la chapelle de Jésonville : Département des Vosges. Arrondissement de Mirecourt. Commune de Jésonville. Exercices 1814. Mandat 247,50 Fr. Le maire de la commune de Jésonville en vertu des articles 66 et 67 du budget de 1814 demande au Receveur communal de payer au sieur Jean Nicolas GIRARD prêtre desservant la chapelle de cette commune, la somme de 147,50 Fr. pour acompte de son traitement et de son logement pour 1814, pour la desserte de la chapelle. Lequel mandat dûment quittancé, sera acquitté par le Receveur municipal, sur les premiers fonds disponibles, et alloué dans son compte annuel de caisse. À Jésonville d’octobre 1815. Le maire de Jésonville: signé : S USUNIER
30 juin 1815 : Paiement du logement du prêtre desservant : FORQUIGNON : Le maire de la commune de Jésonville en vertu de l’arrêté de Monsieur le Préfet du 28 janvier 1812, demande au Receveur communal de payer au sieur Jean Nicolas ROYDIN exécuteur testamentaire du défunt sieur FORQUIGNON, curé de Dombasle la somme de 63,90 Fr. pour le logement du dit sieur FORQUIGNON pour l’année 1812. Lequel mandat, dûment quittancé sera acquitté par le Receveur communal sur les premiers fonds disponibles et alloués dans son compte annuel de caisse. À Jésonville, le 30 juin 1815. Signé le maire de jets ont ville : S USUNIER.
28 juin 1816 : Compte rendu du percepteur Jean-Baptiste BOULAY au conseil municipal : Le sieur Jean-Baptiste BOULAY dans la cession du conseil municipal de Jésonville a présenté le compte rendu à Monsieur le Préfet pour 1813,1814 et 1815, les comptes pour les mêmes années de diverses recettes et dépenses communales et des recettes et charges affouagères, pour les mêmes années ; il résulte ce de ces 2 derniers comptes que le sieur Jean-Baptiste BOULAY sera libéré envers la commune en acquittant tant à Monsieur LECLERC arpenteur pour le creusement des fossés de la forêt pour 1814 1815, 19,28 Fr. qu’à Monsieur LAURENCÉ pour le creusement des fossés de 1810 1811 15 Fr. et l’arpentage et ré arpentage réclamé jusqu’à présent. Dont décharge respective entre la commune et le dit sieur BOULAY. À Jésonville en conseil municipal le 28 juin 1816. Signé : JB BOULAY, J GAUDÉ LOEUILLET F THIEBAUT.
13 juin 1821 : Erection de l’église de Jésonville, succursale de Dombasle, en chapelle vicariale : Ordonnance du Roi Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes verront, salut. Sur le rapport de notre Ministre Secrétaire d’État aux départements de l’Intérieur, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
Article premier : L’église de la commune de Jésonville réunie à la succursale de Dombasle, canton de Darney arrondissement de Mirecourt département des Vosges, diocèse de Nancy est érigée en chapelle vicariale.
Article 2 : Nos Ministres Secrétaire d’État de l’Intérieur et des Finances sont chargés de l’exécution de la présente ordonnance. Donnée en notre Château des Tuileries, le 13 juin, l’an de grâce 1821 et de notre règne le 27e. Signé LOUIS. Par le roi : Le Ministre Secrétaire d’État au département de l’Intérieur. Signé : SIMÉON. Pour ampliation : Le Conseiller d’État, Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur. Signé Baron CAPELLE. Pour copie conforme : Le Secrétaire Général de la Préfecture.
24 novembre 1824 : Érection de l’église de Jésonville en chapelle vicariale en succursale : Direction des Affaires Ecclésiastiques, Paris le 4 novembre 1824. Ordonnance du Roi. Charles, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ceci présenté verront Salut. Sur le rapport de notre Ministre Secrétaire d’État au département des affaires ecclésiastiques et de l’instruction publique. Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
Article premier : La commune de Jésonville canton de Darney, arrondissement de Mirecourt département des Vosges, diocèse de Saint Dié est érigée en succursale.
Article 2 : Nos Ministres Secrétaires d’État au Département des Affaires Ecclésiastiques et de l’instruction publique et des finances sont chargés de l’exécution de la présente ordonnance. Donné en notre Château des Tuileries le 24 novembre de l’an de grâce 1824 et de notre règne le premier. Signé CHARLES. Pour le roi : le Ministre Secrétaire d’État au département des affaires ecclésiastiques de l’instruction publique. Pour ampliation le directeur des affaires ecclésiastiques signait l’abbé…. Pour copie délivrée administrativement le Secrétaire général de la Préfecture des Vosges
6 février 1839 : Acceptation d’une donation faite par Dame Rose GEGONNE veuve de Monsieur Antoine CONREAUX, rentière, demeurant à LERRAIN pour une confrérie des morts.
10 novembre 1844 : Autorisation de payer la facture de François THOMAS charpentier à LERRAIN pour travaux réalisés : réparation de l’horloge communale, réparation à la cure, à la salle d’école des filles et des fusils de la garde nationale.
6 mai 1846 : Décision de démolition de l’église délabrée située dans le cimetière les présentations d’un projet de nouvelle église élaborée par l’architecte ADAM pour 20 000 Fr., autofinancé à 13 400 Fr. dont 8600 Fr. de dons. Demande d’une aide au gouvernement de 6600 Fr.
10 novembre 1847 : Acceptation du concours de la fabrique à hauteur de 9 551 Fr. pour la construction de la nouvelle église.
5 décembre 1847 : 2ème Devis des ouvrages à exécuter pour la reconstruction de l’église de Jésonville parV ADAM architecte à Epinal :
Chapitre premier : Dimensions générales
• Emplacement – La nouvelle église sera établie sur l’emplacement de l’ancienne de telle sorte que son mur extérieur est et le mur du fond du cœur seront placés sur les fondations des murs analogues de l’ancienne construction. Le surplus de largeur et de longueur se prenant dans le cimetière tend vers l’Ouest que vers le sud.
• Plan – Cette église sera de forme rectangulaire en plan excepté le côté du Lerrain dans le milieu qui présentera une saillie de 2,55 m sur 6,50 m de long formés par les trois pans extérieurs du cœur. Il aura dans sa partie rectangulaire 26,10 m de long sur 12,90 m de largeur. Elle sera composée d’une nef principale, de bas-côtés, une tour et de sacristie.
• Nef principale : La nef principale s’appuyant contre le mur nord de la tour aura 23,80 mètres de longueur sur 5,50 m de largeur, son extrémité se terminera par trois pans de largeur égale. Elle sera voûtée en voûte d’arêtes ogivales. Elle sera séparée des collatéraux de chaque côté par six arcades de 2 mètres de large sur 2,70 m de hauteur de pied droit et avec 52 démontés ses pieds droits ayant 0,50 mètres d’épaisseur et commençant contre le mur de la tour la portion de cette nef au-delà de la première arcade servira de cœur. La partie supérieure de la nef sera éclairée de chaque côté par huit fenêtres de 0,66 m de large par 1,23 m de hauteur de pied droit et 0,57mètres de montée. Six de ces fenêtres correspondent ou six arcades inférieures et les deux autres également espacés correspondant à la partie carrée du cœur. Le fonds du cœur sera éclairé par une fenêtre à noue de 1,25 m de largeur et 4,93 m de hauteur de pied droit et 1,05 mètres de montée pratiquée dans chacun des trois pans polygonaux.
Chaque collatéral s’appuyant contre l’une des faces latérales de la tour et contre les arcades de la grande nef aura 20,65 m de long, 2,66 de large, sera voûtée en voûte d’arêtes ogivales, éclairé par une fenêtre de 0,70 m de large sur 1,20 m de hauteur de pied droit et 0,62 m rn montée pratiquée dans le mur extérieur. Six de ses fenêtres correspondant aux arcades et la septième au milieu du côté de la tour.
Les sacristies seront établies au fond des collatéraux et contre le mur latéral du cœur ; chacune d’elle aura 3,82 m long et 2,70 m de large communiquant par une porte ordinaire avec le cœur éclairé dans le mur du fond par une fenêtre. Ces sacristies seront composées chacune d’un rez-de-chaussée.
La tour comprise entre la grande nef et les deux collatéraux comprendra un rez-de-chaussée et trois étages. Le rez-de-chaussée se composera d’un vestibule d’entrée de de 4,35 de long sur 2,50 m de large communiquant avec le dehors au moyen d’une porte de 2 m de large sur 2,70 m de hauteur de pied droit et 1,20 m de montée. Ce vestibule communiquera avec la grande nef par une porte de même dimension que les parties rectangulaires de la porte précédente. Entre chaque mur latéral de ce vestibule et collatéral correspondant sera aménagé un espace rectangulaire de1mètre de large et de 1, 85 de long auquel on arrivera par les collatéraux celui de gauche servira de cage à l’escalier de la tour et celui de droite servira de dépôt, ils seront éclairés à chaque étage par de petits murs meurtrières qui seront indiquées lors de l’exécution. Ce vestibule sera voûté
Le premier étage de la tour aura en plan de 1, 95 de largeur sur 2,50 m de longueur, il sera éclairé du côté de la nef principale par une fenêtre pareille à celle du grand côté de cette nef, du côté sud par une rosace de 2 m de diamètre ; il communiquera avec les parties supérieures de la cage d’escalier au moyen de deux portes ordinaires ; son aire supérieure sera formée par un plancher en sapin supporté par des solives en chêne.
Le deuxième étage sera destiné à enfermer l’horloge il aura 2,50 m de large et 3 m de longueur en plan. Son aire supérieure formée par un plancher en chêne posé sur poutre enchaîne ; il sera éclairé dans chaque face longitudinale par une fenêtre pareille à la partie supérieure de la grande nef ou en forme de trèfle de 80 cm de diamètre.
Le troisième étage servira pour placer le beffroi il aura en plan 3 mètres de long sur 2,50 m de large éclairé dans chacune de ces quatre faces par une fenêtre à noue de 1,24 m de large sur 1,70 m de deux pieds droits et 1 m de flèche ; il sera encastré à sa base par un cordon est couronné par une corniche le tout à l’extérieur, pareil à la porte d’entrée, la rosace de la fenêtre et la corniche. Le portail sera orné de chaque côté de la porte d’entrée d’une niche de 1,82 mètre et 46 cm de large un escalier avec un palier à trois faces qui conduira à cette porte.
Combles : La grande nef sera couverte par un comble longitudinal, terminé en pavillon à trois pans à son extrémité correspondante à la partie saillante et polygonale du cœur. La portion du comble longitudinal correspondant à la tour viendra s’appuyer sur le les murs collatéraux de cette tour sous un couvre joint en pierre, chaque collatéral sera recouvert par un comble un seul pan venant s’appuyer contre le mur latéral. De la grande nef au bas des fenêtres de cette nef y aura un revers longitudinal en pierre. Le troisième étage de la tour sera recouvert par un comble en flèche à huit pans surmontés de boule en fer-blanc avec coins en fer.
Nature des maçonneries : Toutes les portes et fenêtres, excepté les portes des sacristies et de la cage d’escalier auront leur encadrement en pierre de taille les parements seront également en pierre de taille à parement taillé : les deux niches, les escaliers, corniches, cordons, couvre-joints en revers d’eau des combles, angles, socles, chapiteaux des retombées des voutes ainsi que les pieds droits et les accroissements de cintre, des arcades, de la nef, le pavé en dalle de l’aire inférieure des nefs, du cœur, et du vestibule de la tour, la marche d’appui de communion.
La voûte des nefs et celles du vestibule d’entrée seront en maçonnerie de briques.
Tout le reste des maçonneries sera en maçonnerie de moellons, avec mortier de chaux hydraulique jusqu’à 3,70 m au-dessus du niveau de l’aire de l’église, et en mortier de chaux ordinaire au-dessus. Le tout au reste de manière que moitié des maçonneries soient faites avec l’une des espèces de mortier et moitié avec l’autre espèce.
Dimension particulière :
1 : Pierre de taille –
L’épaisseur, de l’encadrement de la porte du portail sera de 15 cm pour le seuil et 30 cm pour le pourtour, pour la porte de la nef de 25 cm pour le pourtour. Pour les fenêtres, elle sera de 25 cm, pour les seuils et de 20 cm pour le pourtour. Pour les fenêtres du cœur de 30 cm pour le seuil et 25 cm pour le pourtour, de 16,24 cm pour le meneau fenêtre du beffroi et 14 cm pour le meneau à la rose du portail, de 25 et 20 cm pour la dalle de remplissage, de 50 cm en moyenne pour le revêtement des niches de 3 cm, de 3 m sur 1,20 m et 16 cm pour le palier du portail et des marche de 30 cm sur 16 cm de haut, de 16 cm sur 25 cm pour les 51 marches de la tour, de 80 cm de large sur 32 cm de haut pour la corniche, de 16/25 centimètres pour le cordon, de 16/40 centimètres pour les corniches des pignons, de 10/25 centimètres pour les couronnes jointes de 33/50 centimètres pour les angles, de 30/40 pour les socles, de 55 sur 45 et 50 cm sur 40 pour les chapiteaux, de 25 pour le cintre des arcades et 12 pour les pavés en dalle.
2 : Fouille pour fondation :
Les fouilles nécessaires pour niveler l’emplacement du bâtiment, son pourtour les places des fondations des murs produisent de 208,70 mètre-cube qui seront transportés sur le cimetière à 30 m de distance moyenne puis régalés pour le niveler.
2 : Parpaings – L’épaisseur des murs des cages d’escalier des tours sera de 20 cm sur toute la hauteur, excepté celui d’intérieur de la cage dés marches qui aura 10 cm d’épaisseur.
3 – Maçonneries de moellons :
L’épaisseur des fondations des murs jusqu’au niveau du pavé de l’église sera de 60 cm et 53 cm pour les murs extérieurs, deux 60 pour les piliers, pour les murs du cœur en prolongement. De 60 cm pour les petits murs intérieurs des sacristies de 85 et 75 cm pour les deux murs du devant et du fond de la tour, de 60 pour les deux autres.
Au-dessus des fondations cette épaisseur sera de 50 cm pour les murs des collatéraux pour la partie polygonale du cœur et de 60 pour l’étage du beffroi de 50 pour les murs longitudinaux de la grande nef, pour les petits murs intérieurs des sacristies, de 75 pour le mur du devant de la tour du rez-de-chaussée, pour les murs de cette tour de devant au premier étage celui du fond contre la grande nef, de 70 pour la partie des ces murs correspondant à l’étage de la rose, de 65 pour la partie de ses murs correspondant à l’étage de l’horloge et de 60 dans la partie supérieure. Les deux murs latéraux de la tour qui ont 50 cm de fond de fondation jusqu’à la flèche.
Voûte : Les voûtes de la grande nef auront 2,90 mètres de large, faites en mortier avec briques doublées, posé à plat sur le cintre avec plâtre fort pour enduit à l’extra d’os et à l’intrados entre les briques étant les joints. Le tout recouvert à l’extra dose d’une chape en mortier de chaux hydraulique de 10 cm d’épaisseur en deux couches. Cette chape étant encore un peu humide sera recouverte d’une dernière couche en mortier de ciment comprimé et lisse à la truelle avec coulis clair en ciment dans les gerçures. Les creux des premiers rangs de briques contre les murs seront remplies en mortier hydraulique jusqu’à 30 cm de distance des murs. Les briques seront trempées dans l’eau avant l’emploi.
Les voûtes des collatéraux seront en briques simples, posée de la même manière avec les mêmes précautions.
Les cintres seront en planches doublées recouvertes de planche et reposant sur des sablières le tout en bois de démolition. Les ? et plancher d’échafaud seront fournis par l’entrepreneur.
Crépis enduit : Toutes les surfaces maçonneries vues par l’extérieur de l’église et le dessous des voûtes, l’intérieur de la tour et l’extérieur en dehors de la façade seront crépies à trois couches de mortier à chaux hydraulique et sable de rivière puis blanchie et les dessous à l’intérieur des nefs, sacristies et vestibule. La troisième couche sera lissée et dressée au blochet pour la façade du portail. Cette troisième couche sera fouettée à diverses reprises au balai pour former un granite ou craint grain.
Appareil, niveau, considération particulière
Niveaux : Le niveau du pavé des nefs, du palier et du vestibule d’entrée sera de 50 cm au-dessus du sol extérieur le pourtour sera rétabli au-dessus de ce niveau, le pavé du cœur et des sacristies à 7 centimètres. Le seuil des fenêtres des collatéraux 1,50 m, ceux des fenêtres du fond du cœur à 2,74 m et ceux des fenêtres de la grande nef à 6,60 m. La naissance des cintres des arcades et des petites voûtes de ? mètre 70, celle des grandes vaut à 6,60 m.
Hauteur : Les hauteurs au-dessus du niveau précédent seront de 4,70 m pour les murs de collatéraux, de 9,93 m pour ceux de la grande nef, de 16,63 m pour ceux de la tour. Le tout sous les chevrons de gouttière. La hauteur de la flèche jusque sous la croix sera de 11,60 m.
Combles : La pente des combles des collatéraux sera de 1.60 et celles des combles de la grande nef de 1.80
Appareil : Toutes les pierres des encadrements seront taillées sans moulures, à simple chanfrein ou biseau. Les corniches cordon et chapiteaux seront taillés avec moulures. Le tout au reste sera taillé, disposé appareillé suivant les dessins ci-joints et suivants les indications qui seront données lors de l’exécution.
Couvertes : Les couvertes horizontales des baies seront garanties par des voûtes en moellons pratiqués sur toute l’épaisseur des murs.
Démolition : L’ancien bâtiment sera démoli de fond en comble : maçonnerie, bois de charpente, menuiserie, serrurerie, planchers, couverture. Le tout avec les plus grandes précautions ; tous ces matériaux seront triés, séparés chacun selon son espèce, mise en état et à l’abri. L’entrepreneur devra réemployer dans la nouvelle construction tous ceux qui seront en état de resservir. On estime qu’il y aura de la pierre de taille pour 30 m³ de cette maçonnerie, des dalles en pierre de taille pour 92 m,² de pavé, des moellons pour 175,67 m³ de cette maçonnerie, du sable de repos pour toute cette maçonnerie, des bois de charpente pour 3, 24 st de charpente. Des bardeaux et en doublée pour 137,27 carrés de couverture, des tuiles plates et vitaux pour 20 m² de cette couverture et 114 m², 40 mètres linéaires de chevrons, des planchers en sapin, des planchers de lambris pour les cintres des voûtes, des planchers en chaîne. En outre les fenêtres en verre et fer avant la démolition et la commune en fera ce qu’elle jugera convenable. Pour les autres matériaux leurs chiffre tel qu’il est expliqué ci-dessus et tel qu’il est porté en détail estimatif ne sera pas modifié dans le compte de l’entrepreneur. Pour quelque motif que ce soit, s’il se trouve plus de matériaux anciens de bonne qualité qu’il n’en est estimé, il pourra si on le juge convenable, les réemployer dans la nouvelle construction sans diminution des prix ; mais s’il s’en trouve moins, il devra remplacer la différence par des matériaux neufs de bonne qualité sans avoir droit à aucune indemnité, pour ses fournitures. Ces précautions sont prises pour forcer ledit entrepreneur à avoir le plus grand intérêt à ménager les anciens matériaux de démolition, à empêcher qu’ils ne soient dégradés, dispersés et mis hors de service, comme cela arrive presque toujours.
Charpente en chêne et couverture
Charpente : La charpente des combles comprendra sept fermes et trois cours de pannes pour le grand comble, huit fermes et quatre cours de pannes pour les petits combles. 14 lambourdes 10/10 et 14 solives de 10/15 aux sacristies, cinq solives de 10/10 à l’étage de l’horloge et cinq poutres de 10/20 à celui du beffroi. Quatre fermes au comble de la tour, les équarrissages des bois des premières fermes seront de 20/20, 14/16, 1616 et 10/12, pour les tirants, arbalétriers, poinçons et bras seront de 16/14 et 10/12 pour les tyrans, arbalétriers. Pour ceux des fermes à la flèche, ils seront des 18 par 14. Pour les arbalétriers et faux tirant et de 25 pour les poinçons.
Chevreau nage : Il y aura pour les combles des nefs, 641 m linéaires de chevreau nage et 194,20 m inclinés pour la flèche ces chevrons auront sept sur neuf d’équarrissage, fixés solidement sur les pannes par des chevilles en bois.
Couverture : La couverture des nefs sera en tuiles creuses, recouverte des deux tiers sur leur longueur sur un oubli en planche de rebut de sapin, fixés solidement avec pointe de 6,05 cm de long à la rencontre des chevrons. Les planches seront rabotées en bec de flûte sur 4 mm de manière à être posé à juin couverte et empêcher les gouttières. Les anciennes planches des lambris seront posées à juin couvert et l’ancien angle d’oubli reposé tel qu’il était. La couverture de la flèche sera en bardeaux cloués sur un doublis en planches jointives. Le faîte et les arêtes de la grande nef seront coiffés de tuiles faîtières posées en recouvrement de 5 cm et rejointoyées en mortier hydraulique.
Menuiserie et serrurerie
Planchers : Les planchers des sacristies et celui de l’horloge seront en planches de sapin et celui du beffroi en planche de chênes, toutes de 27 mm d’épaisseur, blanchies des deux côtés, assemblées à rainures et languettes et fixées solidement par des pointes à la rencontre des solives, leurs coupes ayant lieu sur l’axe de ces solives.
Portes, fenêtres : Les portes du vestibule seront en planche de chêne de 3 cm d’épaisseur refendues sur 10 cm, blanchies, gravées, quart d’erronées à rainures et languettes, traversées assemblées haut et bas à deux vantaux. Chaque vantail ferré de trois pentures et gonds à repos, clenche ordinaire, le tout fort et pesant 25 kg, une forte serrure, peinture à trois couches à l’huile sur les deux faces. La porte d’entrée du vestibule sera surmontée d’une imposte vitrée en bois de chêne et verre demi double.
Les portes de sacristies seront en menuiserie de chêne à placard avec chambranle et contre chambranle, trois fiches à vase de 21 cm de long, clenche à ressort, serrure ordinaire forte, pattes de scellements et calfeutrement.
Les portes des cages d’escalier de la tour seront en planches de chêne de 25 mm d’épaisseur assemblée à rainures et languettes blanchies, clenche ordinaire, forte serrure ordinaire, ses pentures et gonds pesant 3,50 kg, peinture à huile à deux couches d’un côté.
Les dimensions et la forme des vitraux, leur composition seront arrêtées lors de l’exécution.
La porte d’entrée à la tour sera conforme à celle des cages d’escalier de la tour, seulement les planchers seront en sapin.
Quotité et préparation des matériaux
Façon des ouvrages
Sable : Le sable pour les maçonneries sera pris, parti dans les prés riverains de la Saône près le moulin de Belrupt à 4 km, parti sur la route départementale qui passe en ville, parti dans les repous de démolition, il sera choisi et non terreux. Le sable des crépis sera pris dans la Saône non terreuse et de la meilleure qualité.
Chaux : La chaux hydraulique et la chaux grasse seront prises au four de Manesson à 700 m ou à Ville sur Illon à 11 km de distance. L’une et l’autre sera de bonne qualité. Elle sera éteinte dans un bassin en planche et la première sera employée dans les 24 heures de son extinction.
Moellons : Les moellons proviendront en partie des carrières ouvertes sur le territoire de la commune à 400 m. Une autre partie proviendra des démolitions des anciennes constructions. Ils seront de bonne qualité.
Pierre de taille : La pierre de taille proviendra en partie des carrières de la Forge Caytel à 4,5 km de distance. Elle sera prise dans les bancs les plus homogènes et les plus durs et sera sans défaut. L’autre partie proviendra de démolition des anciennes constructions.
Mortier : Le mortier sera composé de deux parties de sable et d’une partie de chaux mêlée et incorporée à force de bras sans addition d’eau. L’aire sur laquelle on le préparera sera à l’abri de la pluie et d’un soleil trop ardent.
Maçonneries de moellons : La maçonnerie de moellons sera parfaitement pleine : chaque moellon posé à bain de mortier en liaison dans tous les sens sera enjoint et bien affermé avec le manche de marteau, de manière à ce qu’il y ait toujours une couche de mortier interposé entre deux moellons. Toute la maçonnerie de pierres de taille et celle de moellons jusque qu’à 3 m au-dessus du pavé de la nef sera en mortier de chaux hydraulique. Tout le reste sera de mortier de chaux ordinaire, de telle sorte qu’il y ait au moins moitié de maçonnerie en mortier hydraulique.
Pierre de taille : La pierre de taille sera posée sur couches de mortier fin sans caler tant horizontalement que verticalement Ces couches auront cinq à 6 mm de large. La pierre de taille sera taillée à vive arrête ou au peigne suivant les indications. Les lits et joints seront retroussés, d’équerre au parement sur toute leur longueur et il ne sera toléré ni fausse coupure, ni joints inégaux ni écornures, ni épaufrures.
Conditions relatives aux maçonneries : La façon et pose des cintres pour voutes des arcades et voûte, la fourniture et façon des échafauds, fourniture d’eau pour mortier bardage des matériaux, le tout compris dans chaque mètre de maçonnerie.
Bois : Les bois de charpente seront tous d’essence de chêne coupés en bonne saison, non gélifs, non roulés non pourris ou non vermoulus, sans aubier, sans mauvais naufs et de droit. Une partie proviendra de la démolition, et l’autre du débit accordé à la commune par l’administration forestière. Les assemblages de la charpente seront faits avec soin et précision sans fausse coupure coupe, ni coin de remplissage, ni mortaises trop grandes et selon les meilleurs usages des bois pour la menuiserie et seront de bonne qualité et assemblés selon les meilleurs usages.
Fers : Les fers seront tous bien corroyés, sans mauvaise soudure, paille ou sutures vicieuses.
Tuiles, briques : Les tuiles et les briques proviendront du four de Manesson situé à 1500 m. Elles seront sans défaut parfaitement cuites et sonores.
Clauses et conditions générales.
1 – Les travaux seront exécutés conformément au présent devis, aux dessins ci-joints en suivant les règles de l’art et les instructions de l’architecte surveillant.
2 – L’adjudicataire fournira tous les outils, instruments, matériaux et fera tous les transports et main-d’œuvre nécessaire au tracé, à l’exécution et à l’entretien des ouvrages jusqu’à l’époque de la réception définitive. Il payera les indemnités relatives à l’extraction, au transport et au dépôt des matériaux ou à l’établissement de son chantier ainsi que les autres faux frais qui font partie des charges de l’entreprise. Il ne pourra sous aucun prétexte que ce soit, revenir sur les prix de son détail par lui consentis, attendu qu’il a dû se rendre compte de leur exactitude avant l’adjudication et il sera censé avoir fait toutes les vérifications et calculs d’approximation; il pourra seulement revenir sur les erreurs de métré ou de diminution des ouvrages excepté pour ce qui est relatif aux matériaux de démolitions qui seront comptés ainsi qu’il est porté au détail estimatif.
3 – Tous les matériaux et tous les ouvrages seront des dimensions prescrites par le devis ; si l’entrepreneur leur donne sans autorisation des diminutions plus fortes, il ne pourra réclamer aucune plus-value s’il leur des plus faibles et que l’on juge à propos de cersoliver ou si la commune les commande plus faibles, on ne les lui portera en compte que pour la valeur réelle.
4 – Si dans le cours de l’exécution, on reconnaissait la nécessité de faire quelques changements, l’entrepreneur devra se conformer à ce qui lui sera ordonné par le maire et l’architecte et s’il en résulte quelque augmentation ou diminution, la valeur en sera réglée lors de la réception.
5 – L’entrepreneur sera responsable de toutes les dégradations et de tous les dérangements qui se rentent occasionnés par l’imprudence ou l’ignorance de ses ouvriers dans la démolition et il ne se pourra prétendre à aucun remboursement pour frais de réparation de ces accidents. Il subira la déduction de la valeur des matériaux qui seront fournis, des mains-d’œuvre qui seront exécutés par la commune de Jésonville, le tout d’après les bases des prix soumis au rabais de l’adjudication.
6 – l’entrepreneur sera du reste soumis aux articles du cahier des charges de l’adjudication et à l’instruction de Monsieur le Préfet des Vosges du 30 novembre 1821.
Fait à Épinal le 5 décembre 1847
V ADAM
Nota : La commune de Jésonville doit concourir à la reconstruction de l’église dont il s’agit par les offres en nature applicables savoir : À la fourniture à pied d’œuvre des moellons et du sable et de 8,86 m de bois de charpente en chêne, de tous les chevrons non compris tous les matériaux de démolition et les autres transports de matériaux que l’on jugera à propos de faire lors de l’exécution des travaux.
Note : Cette laborieuse transcription a été faite avec un logiciel d’enregistrement vocal et mériterait une relecture supplémentaire. Daniel AUDINOT)
19 décembre 1847 : Fixation à l’architecte ADAM du montant maximum des travaux de l’église à construire à 15 000 Fr. et réductions à cet effet du projet
24 décembre 1847 : Acceptation des plans et devis de l’architecte ADAM pour la nouvelle église pour un montant de 13 400 Fr. et 1600 Fr. pour les dépenses imprévues sous réserve de l’accord du conseil municipal pour ces dernières.
18 mars 1848 : Examen par la Commission des Bâtiments civils, du projet d’église pour la commune de Jésonville, rédigé par Mr ADAM, architecte à Epinal : Le dossier soumis à l’examen de la commission des bâtiments civils renferme deux projets, l’un daté du 1er avril 1846 et l’autre du 5 décembre 1847.
Le premier a déjà reçu la sanction de l’autorité supérieure, aussi la commission a cru devoir s’abstenir de toute observation bien que la charpente qui couronne l’église présente quelques défauts et qu’il eût été bon de les faire disparaître, en exécution. Au surplus ce premier travail paraît avoir été abandonné par l’administration municipale parce qu’il occasionne une dépense de 20 000 Fr., dépense supérieure aux ressources de la commune, c’est du moins ce qu’il résulte de l’avis de Monsieur le Sous-Préfet. Il lui a été substitué le second projet du 5 décembre dont la dépense est évaluée à la somme de 15 000 Fr., y compris celles de 1612,69 Fr. pour ouvrages imprévus.
Avant de soumettre ses observations sur l’ensemble des constructions projetées, la commission croit devoir faire remarquer qu’aucune des pièces composant ce second projet n’est présentée conformément aux instructions n° 13 et numéros 23 du recueil de 1838. Ainsi
1 : Le devis descriptif ne renferme pas tous les éléments nécessaires pour faire apprécier le travail. On n’y trouve ni l’indication de la population de Jésonville, ni les renseignements sur le sol, ni enfin les motifs qui ont déterminé à adopter de préférence le système ogivale.
2 : Le détail estimatif ne présente pas l’ordre désirable ;
3 : Les plans, coupes, élévations ne sont pas aux échelles prescrites ;
4 : Enfin les dessins fournis sont tracés si incorrectement qu’il ne pourrait en rien servir à diriger l’entrepreneur.
Déjà les faits qui précèdent sont de nature à faire renvoyer le projet sans examen ; mais comme il pourrait revenir avec les vices de compositions qui s’y font remarquer, il a paru utile à la commission de faire ressortir les principaux défauts, pour que l’architecte se pénètre un peu mieux de son sujet.
D’après les plans, on reconnaît bien que l’auteur du projet a chercher à imiter le style ogival, mais que trouve-t-on sur ces plans ? Le plein cintre pour la voûte de la tour ainsi que pour la grande voûte de la nef ; Les pénétrations ogivales dans la même voûte ; des courbes dans le sens se trouvent au-dessous du niveau des naissances pour la voûte des latéraux, et enfin pour éclairer une aussi petite église il n’existe pas moins de 33 vitraux pour la nef et le cœur, sans y comprendre ceux de la sacristie et de la tour.
Outre ces défauts de composition, les plans présentent des vices radicaux de construction, c’est ainsi par exemple que tous les murs qui doivent résister à la poussée d’une voûte tant de la nef latérale que de la nef principale n’ont que 50 cm d’épaisseur bien que ces derniers et jusqu’à 10 m de hauteur, et sans aucun contrefort.
Les murs latéraux de la tour qui s’élève à 17 m de hauteur n’ont également que 50 cm d’épaisseur bien qu’ils soient appelés non seulement à supporter une flèche de près de 12 m de hauteur, mais encore à résister au mouvement qu’imprime toujours la sonnerie placée dans la tour.
Si on jette un coup d’œil sur le devis et le détail estimatif on trouve ainsi qu’il a été dit plus haut un mélange de matières qui doivent être traitées séparément, on reconnaît même que la description des vitraux de la nef et du cœur est omise et que l’estimation n’est portée en bloc que comme somme à voter.
Enfin la commission le dit avec regret l’ensemble de tout ce travail est si imparfait, car à aucune époque il n’a rien été présenté de semblable à son examen, aussi est-elle convaincue que ce 2e projet n’est pas l’œuvre de Monsieur ADAM.
D’après ce qui précède la commission est d’avis que le 2e projet de style ogival présenté par la commune de Jésonville ne peut être accueilli et qu’il y a lieu si la commune désire conserver ce style architectural de le recomposer entièrement, mais comme ses ressources sont très restreintes et que ce genre de construction est toujours plus dispendieux que celui de style grec ou roman. La commission ne peut qu’engager l’administration a donné suite au premier projet qui paraît bien conçu et qui n’exigent d’autres améliorations que dans la plus grande pente à donner à son comble de manière à isoler entièrement la charpente de la couverture de celle des plafonds.
La commission demande d’accorder 27 Fr. pour les vacations occupées à l’examen et au rapport du projet dont il s’agit. Fait à Épinal le 18 mars 1848.
28 juin 1848 : Acceptation des nouveaux plans et devis de l’architecte ADAM pour la nouvelle église se montant à 13 102,91Fr et 1 897,11 Fr pur dépenses imprévue
14 avril 1850 : Demande au Préfet de faire payer à Monsieur ROUSSEL sa souscription à la fabrique pour la reconstruction de l’église.
9 mai 1856 : Paiement des honoraires de l’architecte ADAM pour la nouvelle église :
L’an 1856 le 9 mai le conseil municipal de la commune de JÉSONVILLE réuni dans sa session ordinaire de mai sous la présidence de Monsieur le maire au lieu ordinaire de ses séances ;
Vu le mémoire de Monsieur ADAM architecte à Épinal s’élevant à la somme de 1209,13 francs pour ses honoraires de la construction de l’église de JÉSONVILLE
Vu l’estimation des travaux s’élevant à 13 102 Fr.
Vu l’adjudication des travaux s’élevant à la somme de 12 446,90 Fr.
Vu le rabais fait de 5 % par le sieur HUMBLOT Barthélémy de LERRAIN et dont le total s’élève à 655,10 francs.
Considérant que la commune doit être très reconnaissante envers Monsieur ADAM d’avoir attendu ses horaires aussi longtemps et pour éviter toute contestation, le conseil vote à l’unanimité une somme de 800 Fr. qui seront pris sur les premiers fonds disponibles de la caisse municipale et prie Monsieur le Préfet d’autoriser le maire à délivrer mandat de la susdite somme de 800 Fr. portée au budget additionnel de 1856, attendu que les revenus de la commune ne permettent pas de donner au susdit architecte une gratification plus élevée.
10 novembre 1862 : Demande d’autorisation du paiement du crépissage de la tour de l’église et autres réparations à l’église sur le crédit de 500 Fr. inscrit au budget additionnel par Monsieur le Préfet
22 avril 1866 : Procès-verbal d’estimation de terrains à acquérir par la commune de Jésonville : L’an 1866, le 22 avril, nous soussigné Jean Philippe POIROT cultivateur à Jésonville, expert désigné au nom de la commune de Jésonville par arrêté de Monsieur le Sous-Préfet en date du 26 mars 1866 et Nicolas AUDINOT aussi cultivateur à Jésonville, expert nommé par Madame MATHIEU, née GUYOT à Dompaire à l’effet de procéder à l’estimation de terrain ci-après spécifié que la commune de Jésonville se propose d’acquérir au terme de la délibération de son conseil municipal en date du 14 mars 1866, nous nous sommes rendus sur les lieux et, après examen et arpentage du terrain dont il s’agit, en avons reconnu la situation et la contenance et déterminé comme il suit, la valeur, en tenant tel compte que de droit des convenances respectives et des prix ordinaires de la localité, savoir :
Une parcelle de terre sise en la saison du CUGNOT, canton du dit CUGNOT désigné en la matrice cadastrale sous le n° 393 et au plan ci-joint, d’une contenance de 4 ares, ayant une valeur de 40 Fr. l’are et donnant un revenu de 2 Fr. (Ce terrain était situé à l’emplacement de la maison LALLOZ)
En foi de quoi nous avons arrêté et signé le présent procès-verbal, que nous certifions exact, sincère et véritable auquel est annexé un croquis du plan des lieux. Fait à Jésonville l’an, mois et jour avant dits. Signé JP POIROT et Nicolas AUDINOT
Mention marginale : Le conseil municipal de la commune de Jésonville adhère au présent procès-verbal et Madame MATHIEU venderesse également, lesquels ont signé : Auguste GÉRARD maire, Jean Philippe POIROT, M BOULAY, Joseph GAUDÉ, Auguste Vincent AUDINOT, Jean-Baptiste TOMBOIS, Joseph PILON, GÉRARD, Fortuné DURAND, Nicolas AUDINOT, Émilie GUYOT épouse MATHIEU (vendresse)
19 décembre 1866 : Acte notarié : Acquêt au profit de la commune de Jésonville sur Madame Émilie GUYOT de Dompaire, (la famille GUYOT originaire de Dompaire est propriétaire de la ferme de Bouchaumont qui sera louée puis rachetée plus tard par la famille TUAILLON) épouse de Jean-Pierre MATHIEU dont la famille est originaire de Amont et Effreney (70) comme celle des PHEULPIN, HENRY et TUAILLON): Par devant mettre Joseph PARISOT, notaire à la résidence de Dompaire, soussigné a comparu Madame Émilie GUYOT, épouse de Monsieur Jean-Pierre MATHIEU, inspecteur des contributions indirectes en retraite; ladite dame rentière, demeurant à Dompaire. Agissant en vertu de l’autorisation que lui a donnée son dit mari suivant acte passé en minute devant le notaire soussigné, le 20 octobre 1860., Laquelle a par ces présentes déclaré avoir vendu sous la garantie de fait et de droits à la commune de Jésonville ce qui est accepté par Monsieur Georges Auguste GÉRARD, son maire, cultivateur, demeurant au dit lieu, ici présent.
Ladite commune est autorisée à l’effet des présentes suivant l’arrêté de Monsieur le Préfet des Vosges en date du 10 décembre courant dont une copie conforme est demeurée annexée à la minute des présentes quatre ares de champ à prendre dans une pièce sise sur le territoire de Jésonville cadastrée n°393, lieudit au CUGNOT, entre BRIOT et un chemin prendre dans le bout aboutissant sur le verger du presbytère. Madame MATHIEU est propriétaire de cette portion de terrain en vertu d’un partage fait devant le notaire soussigné, le 10 octobre 1864. La commune de Jésonville sera propriétaire du terrain à elle vendu au moyen des présentes et à compter de ce jour. Elle prendra ledit terrain dans l’état où il se trouve actuellement. Et elle en paiera à l’avenir les contributions de toute nature. Et supportera toutes les servitudes passives, apparentes ou occultes qui peuvent peser sur le même immeuble, sauf à elle à s’en défendre, à profiter de celles actives, s’il en existe, à ses risques et périls. En outre, cette montée faite moyennant la somme principale de 160 Fr. que Monsieur GÉRARD oblige la commune de Jésonville de payer à Madame MATHIEU dans un mois daté de ce jour, sans rente jusque-là. Le paiement se fera au domicile du Receveur Communal de Jésonville. Pour l’exécution des présentes, domicile est élu au secrétariat de la mairie de Jésonville. Dont acte : fait et passé à Dompaire, en l’étude, en 1866, le 19 décembre. Témoin : Messieurs Georges GODFRAIN, receveur buraliste et Auguste ANGEVEL, boulanger demeurant tous deux à Dompaire. Les parties ont signé avec les témoins, le notaire, après lecture faite. Enregistré à Dompaire le 24 décembre 1866, folio 26. Reçus 8,80 Fr., décime 1,32 Fr. Signé : COLLARDÉ. Suit la teneur de l’annexe : Nous, Préfet du Département des Vosges séant en Conseil de Préfecture où étaient présents Messieurs LEGIER de la Garde et le baron de LAMBERTORIE. Vu la délibération en date du 13 novembre dernier par laquelle le conseil municipal de Jésonville demande l’autorisation d’acquérir 4 ares de terrain de la propriété de la Dame MATHIEU née GUYOT, pour servir de potager au presbytère ; Vu le plan des lieux ; Vu le procès-verbal d’expertise dressé le 22 avril 1866 par le sieur POIROT, cultivateur à Jésonville, désigné à cet effet par arrêté de Monsieur le Sous-Préfet de Mirecourt ; Vu l’adhésion donnée à ce procès verbal par le Conseil Municipal et la Dame MATHIEU ; Vu le procès-verbal de l’enquête de commodo et incommodo, à laquelle il a été procédé le 8 novembre 1866 par le sieur CÂBLÉ Joseph maire de Dombasle, désigné à cet effet par arrêté de Monsieur le Sous-Préfet de Mirecourt. Vu l’avis du commissaire enquêteur concluant à l’acquisition ; Vu le certificat de publication et d’affiches ; Vu l’avis favorable donné par le Conseil de fabrique à l’établissement projeté ; Vu l’avis de Monsieur le Sous-Préfet de Mirecourt en date du 7 décembre courant ; Vu le budget communal et l’état des fonds disponibles de la Caisse municipale ; Vu la loi du 18 juillet 1837 ; Vu le décret du 25 mars 1852 ; Considérant qu’il résulte des pièces produites et ci-dessus visées que le terrain qu’il s’agit d’acquérir est utile à la commune de Jésonville pour faire un jardin destiné au presbytère ; que l’enquête n’a donné lieu aucune observation ; L’Avis du conseil de Préfecture entendu : ARRÊTONS :
Article premier : La commune de Jésonville est autorisée à acquérir de la Dame MATHIEU, née GUYOT et ce moyennant la somme de 160 Fr. montant de son estimation, une parcelle de terre N° 393 d’une contenance de 4 ares, destinée à servir de potager au presbytère, située au lieu-dit CUGNOT entre le sieur BRIOT et un chemin.
Article 2 : Il sera pourvu au paiement de cette acquisition au moyen des fonds disponibles de la Caisse municipale.
Article 3 : Deux copies, sur papier libre, de l’acte qui interviendra seront adressées à la Préfecture ainsi qu’il est prescrit par la circulaire préfectorale du 4 novembre 1864. (Recueillent n° 27, page 259 et 260)
Article 4 : Expédition du présent arrêté sera adressée à Monsieur le Sous-Préfet de l’arrondissement de Mirecourt, chargé d’en assurer l’exécution. Épinal, le 10 décembre 1866. Le Préfet des Vosges. Signé : Monsieur de FLEURY. Pour expédition conforme, Secrétaire général, signé : E DANICAN-PHILIDOR. Pour copie conforme, Mirecourt, 13 décembre 1866. Pour le Sous-Préfet en congé, le Conseil Général délégué, signé : LAPREVOTTE.
3 février 1867 : Paiement des frais dus à Maitre PARISOT pour acquisition d’un terrain acheté par la commune : Monsieur le Maire a ouvert la séance et exposé ce qui suit : Que les frais dus à Maître PARISOT, notaire à Dompaire par la commune de Jésonville, pour débours et honoraires d’un acte, reçu par ledit notaire le 19 décembre 1866, contenant acquisition par la commune de Jésonville sur Madame MATHIEU de Dompaire, ont été taxé par Monsieur le Président du Tribunal à la somme de 35,37 Fr. et qu’il conviendrait de les payer. Le Conseil Municipal se rangeant à l’avis de Monsieur le Président vote ladite somme et prie Monsieur le Préfet d’autoriser Monsieur le Maire à en délivrer mandat. Signé : Auguste GÉRARD, maire, Nicolas AUDINOT, Jean-Baptiste TOMBOIS, Joseph GAUDÉ, Joseph Jean Nicolas BOULAY, Fortuné DURAND.
16 juin 1867 : Réparation de la toiture de l’église, des fenêtres et de la porte d’entrée : Monsieur le maire expose ce qui suit :
Que par une délibération date du 12 mai 1867, le conseil de la fabrique de JÉSONVILLE demande un secours au conseil municipal pour les réparations qu’il y a à faire à la toiture et aux fenêtres de l’église. Le conseil municipal de la commune de JÉSONVILLE :
Quoique bien disposé à faire droit à la demande du conseil de fabrique croit devoir faire connaître à Monsieur le Préfet que la commune de JÉSONVILLE est dans l’impossibilité de contribuer cette année aux réparations pour les motifs ci-après :
Que la commune à une fontaine en voie de construction, suivant autorisation du 3 mai 1866, pour laquelle une somme de 2 114 Fr. a déjà été dépensée et dont seulement 1 100 Fr. ont été payés. Après examen du certificat ci-joint si l’on ajoute à ladite somme de 2 114 Fr. celle de 500 Fr. pour travaux imprévus de ladite fontaine, plus 150 Fr. payables à la fin de juin pour les traitements de l’instituteur et de l’institutrice, plus 155 Fr. pour travaux mis sur la coupe affouagère il y aura un déficit de 1 330,65 Fr. dans la caisse municipale, sans parler du traitement du garde champêtre.
Que la fabrique pourrait faire cette année les petites réparations les plus urgentes, tels que peintures des fenêtres et de la porte et remplacement des tuiles défectueuses.
Que l’année prochaine, si la commune possède les fonds suffisants, elle s’empressera, avec la coopération de la fabrique, à faire les grosses réparations demandées.
10 août 1867 : Réparation de la toiture de l’église : Monsieur le Maire expose ce qui suit :
Que par un rapport en date du 22 juillet dernier, Monsieur le Directeur des travaux communaux demande que la commune supporte le remaniement de la toiture de l’église, dans la limite de 300 Fr. et que la fabrique soit chargée de toutes les autres réparations.
Le conseil municipal, considérant que la commune a toujours fait des sacrifices pour s’acquitter des charges qui lui sont imposées, n’a nullement l’intention de se refuser aux réparations de l’église. Cependant n’ayant pas de fonds disponibles ni suffisants pour subvenir à cette dépense, il demandait par la délibération du 16 juin 1867 que ces dites réparations fussent ajournées à l’année prochaine, mais, vu le rapport de Monsieur le Directeur des travaux communaux qui fait connaître que Monsieur l’Inspecteur de l’arrondissement de l’Ouest a constaté ait reconnu par lui-même, sans paraître sur les lieux, l’urgence du remaniement de toute la toiture de l’église, accepte les propositions de Monsieur le Directeur et prie Monsieur le Préfet d’autoriser Monsieur le Maire de JÉSONVILLE à faire exécuter sous sa surveillance les travaux ci-devant demandés.
Signé : Auguste GÉRARD, Joseph GÉRARD, Vincent AUDINOT, TOMBOIS, Nicolas AUDINOT, GAUDÉ.
17 novembre 1874 : Décret d’État de remise à la fabrique de l’église un titre de rente de 75 % de 75 Fr. au taux de 3 % sur l’État pour célébration de messes : République Française. Mirecourt le 17 novembre 1874. Administration des Cultes. DÉCRET : Le Président de la République Française sur le rapport du Ministre de L’Instruction Publique des Cultes ; la section de l’Intérieur, de la Justice, de L’Instruction Publique, des Cultes et des Beaux-arts du Conseil d’État entendu,
DÉCRÈTE :
Article premier. Est approuvée la convention résultant d’un acte sous-seing privé, du 20 mai 1874, par lequel le sieur François Firmin VAUTRIN prêtre s’est engagé à remettre à la Fabrique de l’église succursale de Jésonville Vosges un titre de rente de 75 Fr., au taux de 3 % sur l’État à la charge par la dite Fabrique de faire célébrer chaque année à perpétuité 12 messes hautes du Saint Sacrement
Cette rente de 75 Fr. sera immatriculée au nom de la fabrique de l’église de Jésonville avec mention sur l’inscription de la destination des arriérages.
Article 2 : Le Ministre de l’Instruction Publique et des Culte est chargé de l’exécution du présent décret.
Fait à Paris le 8 octobre 1874. Signé : Maréchal de McMahon. Par le président de la République le Ministre de l’Instruction Publique et des Cultes. Signé : A de CUMONT. Pour ampliation le Conseiller d’État, chef de la première division de l’Administration des Cultes. Signé : T. A TARDIF. Pour copie conforme le Secrétaire Général, signé : HOSEMANN. Pour copie conforme le Sous-préfet de Mirecourt.
17 novembre 1877 : Décret d’État de remise à la fabrique de l’église un titre de rente de 75 % de 75 Fr. au taux de 3 % sur l’État pour célébration de messes pour Charles Nicolas MANGIN et la dame Marguerite Caroline Céline MARTIN son épouse : Administration des Cultes. DÉCRET : Le Président de la République Française, sur le rapport du Ministre de l’instruction publique et des Cultes ; la section de l’intérieur, de la justice, de l’instruction publique, des cultes des beaux-arts du conseil d’État entendu DÉCRÈTE :
Article premier : Est approuvée la convention résultant d’un acte notarié du 21 juillet 1877, par lequel le sieur Charles Nicolas MANGIN et la Dame Marguerite Caroline Céline MARTIN son épouse se sont engagés à remettre à la fabrique de l’église succursale de Jésonville Vosges une rente au taux de 3 % sur l’état de 38 Fr. à charge de fondation de service religieux. Cette rente de 32 Fr. sera immatriculée au nom de la fabrique de l’église de Jésonville avec mention sur l’inscription de la destination des arrérages.
Article 2 : Monsieur le Ministre de l’Instruction Publique et des Cultes est chargé de l’exécution du présent décret. Fait à Versailles, le 1er novembre 1877. Signé : Maréchal de Mc Mahon. Par le président de la République, le Ministre de l’instruction publique et des Cultes. Signé : J BRUNET. Pour ampliation : le Conseiller d’État, chef de la première division de l’administration des Cultes. Signé : Ad TARDIF. Pour copie conforme le Secrétaire Général. Signé :P de MONT. Pour copie conforme : le Sou Préfet de Mirecourt.
15 mai 1883 : Ramées à la tour de l’église et réparations de vitraux : Monsieur le Maire a présenté une délibération par laquelle le conseil de fabrique sollicite une subvention sur les fonds communaux pour faire face aux dépenses nécessaires à faire à la tour et aux vitraux de l’église.
À l’appui de sa demande, le conseil de fabrique joint :
1) une expédition du budget de l’établissement ;
2) le devis de la dépense à faire pour la construction d’une ramée à ladite tour et la réparation des vitraux et dont le montant s’élève à la somme de 1 413,60 Fr.
Le Conseil Municipal, après avoir mûrement délibéré sur la demande qui lui est faite et avoir scrupuleusement vérifié l’état des recettes et des dépenses de la fabrique ;
Considérant qu’il y a véritablement nécessité de procéder à la pose d’une ramée sur les deux faces de la tour exposées aux rigueurs du temps et à la réparation de deux vitraux,
Vote une allocation de la somme de 1 556,35 Fr. à prélever sur les fonds communaux disponibles à l’effet de pourvoir à la dépense dont il s’agit.
Et vu l’urgence, le Conseil Municipal prie Monsieur le Préfet d’autoriser Monsieur le Maire à faire exécuter ces travaux par voie économique par petits marchés.
10 mai 1883 : Cahier des charges de la ramée à construire en ardoises à la tour de l’église de Jésonville : Article premier : Ne seront reçus à concourir à l’adjudication que les individus qui ont été jugés réunir les conditions de capacités, de solvabilité requise pour la construction de la dite ramée.
Article 2 : L’adjudication aura lieu au rabais à l’extinction des feux des bougies ; elle ne sera prononcée qu’après trois feux au moins dont le dernier devra être éteint sans que pendant sa durée, il ait été fait aucun rabais.
Article 3 : L’adjudicataire payera comptant, au secrétariat de la mairie, les frais d’affiches, publications et tous les autres frais auxquels donne lieu la présente adjudication ;
Article 4 : Les ouvrages seront commencés immédiatement après l’approbation de l’adjudication et seront continus sans interruption de manière à ce qu’ils soient achevés pour le 1er novembre prochain 1883. En cas de retard, l’adjudicataire sera passible d’une retenue de 20 Fr. pour chaque jour dépassant cette date ;
Article 5 : L’adjudicataire se conformera exactement au devis et en remplira toutes les conditions.
Article 6 : Le prix des ouvrages sera payé à l’entrepreneur qu’après que les travaux seront complètement terminés et reçus par l’Administration Municipale ;
Article 7 : Les travaux seront exécutés sous la surveillance du maire et de deux conseillers municipaux et les matériaux employés ne seront appliqués que lorsque l’administration susnommée, les aura reconnus de bonne qualité et conforme au devis.
Article 8 : L’adjudicataire sera garant de la beauté et de la solidité pendant 10 ans, à partir des jours de la réception.
Article 9 : L’entrepreneur ne pourra sous-traiter pour tout ou pour une partie de l’adjudication sans l’autorisation du conseil municipal, et dans ce cas, il n’en demeurera pas moins responsable envers la commune. Fait à Jésonville le 10 mai 1883. Le maire : signé F CHRISMENT.
10 mai 1883 : Devis estimatifs des travaux à exécuter pour la construction d’une ramée à la tour de l’église de Jésonville : La ramée qu’il s’agit d’appliquer à la tour de l’église sera faite d’ardoises de première qualité ; elles auront 20 cm de long sur 12 centimètres de large et 4 mm d’épaisseur. Elle sera faite sur 2 faces de la tour, sur celle du couchant et celle du Midi, et on ajoutera 1 m de largeur sur les 2 autres faces du Levant et du Nord, sur toute la hauteur de la tour.
Les traverses servant à supporter la ramée et devant être appliquées dans la muraille seront en chaîne et de bonne qualité. Elles auront 8 cm de large sur 2,8 cm d’épaisseur. Les planches pour servir de lattis seront aussi de bonne qualité.
L’adjudicataire devra faire un crépissage sur toute la partie de la tour sur laquelle doit être appliquée la ramée avant de commencer à poser la ramée dont il s’agit.
Le détail des travaux à exécuter se répartit de la manière qui suit :
- Crépissage des faces de la tour : 174,50 m² à 0,90 Fr. l’un. Soit 156,60 Fr.
- 160 m de chevrons sur 10 cm de large et 8 cm d’épaisseur égale 128 m linéaires a 0,90 Fr. le mètre : 115,20 Fr.
- 174 planches pour lattis à un franc l’une : Soit 174 Fr.
- 174,95 m2 d’ardoise rendues posées à 4,35 Fr. le mètre carré : Soit 759,07 Fr.
- 30 m² de zinc pour couvrir les avants corps et faire les chandelles et les tuyaux de descente à 7 Fr. l’un : 210 Fr.
Total : 1414,87 Fr.
Pour travaux imprévus 10 % de la somme : 141,48 Fr.
Total 1556,35 Fr.
Le devis ci-dessus s’élevant à la somme de 1556,35 Fr. est certifié exact par le soussigné. À Jésonville le 10 mai 1883 signé : AUDINOT
Vu et approuvé conformément à notre décision en date de ce jour Épinal le 13 août 1883 pour le Préfet, le Secrétaire Général.
15 mai 1883 : Délibération : Construction d’une ramée à la tour de l’église : L’an 1883 le 15 mai, le conseil municipal de la commune Jésonville assemblé au lieu ordinaire de ses séances sur la convocation de Monsieur le maire CHRISMENT Félicien, étaient présents : Messieurs TARD Théodore, AUDINOT Joseph (Arrière-grand-père de Daniel AUDINOT), PILON, AUDINOT Nicolas,( oncle du Joseph), HILAIRE (arrière-grand-père de Daniel AUDINOT) et CHRISMENT Félicien. Étaient absents Messieurs POIROT, JEANROY, GAUDÉ Théodore, GAUDÉ Joseph. Monsieur AUDINOT Joseph ayant obtenu la majorité des suffrages, a été désigné pour remplir les fonctions de secrétaire qu’il accepte. Monsieur le maire a déclaré la séance ouverte et a présenté une délibération par laquelle le conseil de fabrique sollicite une subvention sur les fonds communaux pour faire face aux dépenses nécessaires à faire à la tour de l’église.
À l’appui de sa demande, le conseil de fabrique joint une expédition du budget de l’établissement et le devis de la dépense à faire pour la construction d’une ramée à ladite tour et dont le montant s’élève à la somme de 1 413,60 Fr.
Le Conseil, après en avoir mûrement délibéré sur la demande qui lui est faite, et avoir scrupuleusement vérifié l’état des recettes et des dépenses de la fabrique ; Considérant qu’il y a véritablement nécessité de procéder à la pose d’une ramée sur les deux faces de la tour exposées aux rigueurs du temps, décide que la ramée se fera en ardoise, et vote une allocation de la somme de 1 256,35 Fr. à prélever sur les fonds communaux disponibles afin de pourvoir à la dépense dont il s’agit.
Et vu l’urgence, le conseil prie Monsieur le Préfet d’autoriser Monsieur Le Maire à faire exécuter ces travaux par voie économique par petits marchés. Ainsi délibéré à Jésonville les jours, mois et an avant dits et ont signé au registre les conseillers municipaux cités ci-dessus.
24 juin1883 : Lettre de Pierre FRANZ Entrepreneur de couvertures en Ardoises 8 rue de l’église EPINAL au maire de Jésonville : J’ai pris hier les mesures de la ramée que vous avez l’intention de faire à la tour de l’église de votre commune. J’ai donc l’honneur de vous adresser d’autre part le montant de la somme à laquelle ce travail s’élèvera. J’ai pris la mesure largement afin d’éviter autant que possible des dépenses imprévues, ce qui arrive souvent. Le prix que je vous demande et le prix maximum, si toutefois vous ne faites pas la flèche. Veuillez agréer, Monsieur le Maire l’assurance de mon profond respect. Signé Pierre FRANZ.
DEVIS pour la construction d’une ramée pour la commune de Jésonville :
• Face de la tour : 15,20 X 5 m =76 m²
• un côté : idem 76 m²
• plus les côtés du portail : 22 m² 50
• Total 174,50 m² à 6 Fr. le mètre soit 1047,70 Fr.
• 160,14 m² de crépissage à 0,90 Fr. le mètre carré : 156,60 Fr.
30 m² de zinc pour couvrir les avant-corps – 15 m d’arêtier de 20 cm de large en zinc n° 14, 30 m de bavette sur les côtés de la flèche, 8 m de noues et des petites bavettes de 20 cm de large en dessous des avant-corps pour faire les tuyaux de descente et chanates le tout en zinc N° 14 à 7 Fr. le mètre carré : 210 Fr.
Total : 1415,20 Fr ramené à un forfait de 1300 Fr.
Les ardoises seront des ardoises violettes de fumer première qualité taillée en octogone est fixée par des clous.
L’entrepreneur sera responsable des travaux pendant 10 ans
Travaux imprévus :
• Peintures des persiennes du clocher : 2 hommes à 6 heures, 2 hommes à 6 heures, 2 hommes à 24 heures.
• Pour raccommoder les chanlattes du clocher, 2 hommes à 24 heures,
• Mise en peinture des chanlattes 2 hommes 24 heures
Ø Total des journées : 84 heures à 0,75 Fr. soient 63 Fr.
• Fournitures de 10 kg : de couleur à 1,40 Fr. le kilo : 14 Fr.
• Une feuille de zinc pour garniture d’un chevron de la nef soit 1 m²
• Une feuille de zinc pour garnir le triangle de la porte d’entrée : 1,60 Fr.
Ø Total 3020 à 7 Fr. soit 22,40 Fr.
Total 1399,40 Fr.
4 septembre 1883 : Rapport adjudication de la pose d’une ramée à la tour de l’église : L’an 1883, le 4 septembre à une heure du soir, nous Nicolas Félicien CHRISMENT maire de la commune de Jésonville, assisté de Messieurs TARD Théodore et AUDINOT Nicolas tous deux membres du conseil municipal et du Receveur municipal dûment convoqué étant empêché, en conséquence des affiches et des publications faites conformément à l’article 6 de l’ordonnance du 14 novembre 1837 et en vertu de la délibération du conseil municipal de ladite commune datée du 15 mai 1883, approuvée par Monsieur le Préfet le 13 août dernier nous nous sommes rendus à la mairie de ladite commune à l’effet de procéder à cette adjudication de la construction d’une ramée à la tour de l’église de cette paroisse, suivant le devis et le cahier des charges dressés par Monsieur AUDINOT et aussi approuvés par Monsieur le Préfet le 13 août dernier sous les clauses et conditions suivantes :
Article 1er : L’entrepreneur devra faire un crépissage sur toute la partie de la tour où doit être appliquée la ramée, et les matériaux nécessaires à la fabrication du mortier seront de bonne qualité, et ne devront être employés que lorsqu’ils auront été acceptés par l’Administration municipale.
Article 2 : Les chevrons devront être en chêne de premier choix et avoir 8 cm de large sur 2,7 cm d’épaisseur. Les planches pour lattis seront aussi de bonne qualité ainsi que le zinc.
Article 3 : Les ardoises qui seront de premier choix devront avoir 30 cm de long et 19 cm de large et 4 mm d’épaisseur ;
Article 4 : L’adjudication aura lieu au rabais et au mètre carré et ne sera prononcée qu’après l’extinction des 3 feux au moins dont le dernier devra être atteint sans que pendant sa durée il ait été fait aucun rabais ;
Article 5 : L’adjudicataire payera comptant au secrétariat de la mairie tous les frais d’affiches, de timbres, d’enregistrement, d’expédition et tous ceux auxquels donnera lieu la présente adjudication ;
Article 6 : L’adjudicataire sera garant de la bonté et de la solidité de l’ouvrage pendant 10 ans à partir du jour et de la réception et laissera comme garantie le 10e du montant de l’adjudication qui ne lui sera payé qu’au bout d’un an à dater du jour de la réception et sans intérêt ;
Article 7 : Les neufs dixièmes du prix des ouvrages ne seront payés à l’entrepreneur que lorsque les travaux seront complètement terminés et reçus par l’Administration municipale ;
Article 8 : Les travaux seront commencés aussitôt que la présente adjudication sera approuvée par Monsieur le Préfet et seront terminés pour le 1er novembre prochain, en cas de retard l’adjudicataire sera passible d’une retenue de 20 Fr. pour chaque jour dépassant cette date ;
Article 9 : L’adjudicataire ne pourra sous-traiter pour tout ou partie des travaux sans l’autorisation du conseil municipal et dans ce cas, il n’en demeurera pas moins responsable envers la commune ;
Article 10 : L’ardoise devra être tirée au tiers ;
Lecture des conditions qui précèdent ayant été données aux amateurs présents, il a été convenu en leur présence que l’adjudication aura lieu à forfait et nous avons ensuite procédé à l’adjudication.
Une première mise de 1350 Fr. ayant été faite par Monsieur PINOT Robin entrepreneur à Darney et une 2e mise de 1300 Fr. ayant été faite par Monsieur FRANZ Pierre entrepreneur à Épinal étant la plus avantageuse nous avons déclaré Monsieur FRANZ adjudicataire des travaux y compris le remplacement d’un plancher à la tour.
Et aussitôt le sieur FRANZ Pierre a déclaré accepter l’adjudication et s’engage à exécuter les clauses du devis et du cahier des charges, déclarant en avoir pris une parfaite connaissance.
Fait à Jésonville les jour, mois et an susdits et ont signé les parties contractantes, lecture faite.
L’entrepreneur : signé FRANZ Pierre. Les conseillers municipaux : signés TARD Théodore et Nicolas AUDINOT. Le maire : signé CHRISMENT Félicien.
10 février 1887 : Enquête sur la donation de Nicolas Joseph FERRY né en 1824 et décédé en 1886 à Jésonville, marié en 1857 à Jésonville avec Marie Louise GAUDÉ. Ils n’ont eu qu’une fille décédée à 20 ans en 1878. Ils habitaient la maison de Denis AUDINOT : Vu le testament fait par le sieur Nicolas Joseph FERRY en faveur de la fabrique de la paroisse de JÉSONVILLE, reçu par Monsieur BÉRA notaire à DARNEY, le 5 décembre 1885 ;
Vu le dossier de l’affaire ;
Vu le procès-verbal d’enquête et le rapport du commissaire favorable à la donation ;
Considérant que les réclamations des héritiers sont fondées, le Conseil Municipal donne un avis conforme à celui du commissaire enquêteur.
28 avril 1889 : Délibération du conseil de fabrique de la paroisse de Jésonville : Demande d’une subvention à la commune de Jésonville de 100 Fr. pour payer les grillages posés sur les vitraux de l’église : L’an 1889, le 28 avril, le conseil de fabrique étant réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence et la convocation de Monsieur Christophe PILON, son président pour délibérer sur les affaires de la session ordinaire de la présente année.
Les membres présents considérant qu’en septembre 1887, des grillages ont été posés aux vitraux de l’église paroissiale de Jésonville pour la conservation des dits vitraux ; Que la dépense s’élève à la somme de 100 Fr. et que Monsieur RÉMY qui a exécuté le travail n’en est pas encore soldé ;
Attendu que la fabrique de Jésonville ne possédant qu’un reliquat de 100,04 Fr. et que cette somme est nécessaire pour les dépenses ordinaires de l’église.
Pour ces motifs, le Conseil de Fabrique prie le Conseil Municipal de la commune de Jésonville de vouloir bien prendre à la charge de la commune la dépense de 100 Fr. dont il s’agit.
Ainsi délibéré à Jésonville le 28 avril 1889 et ont signé : RÉMY, HILAIRE, POULET, curé VAUTRIN et PILON Christophe, président.
Dans sa séance du 23 mai 1889, le Conseil Municipal autorisé Monsieur le maire à mandater la somme de 100 Fr. à Monsieur REMY pour le grillage des vitraux de l’église. Signé : AUDINOT, Félicien POIROT, Félicien CHRISMENT, Victor JEANROY, GORNET, COLAS
DEVIS Estimatif pour la construction d’une flèche à la tour de l’église de Jésonville :
Ø Total du bois de charpente 10 m³ 126 à 80 Fr. : 810,08 Fr.
Ø Couverture de la flèche en ardoises survolées sciage en planches 100,48 m à 7 Fr. le mètre : 703,36 Fr.
Ø Forrement pour fixer la Croix et boulons pour la charpente, bottes de la Croix et montage, garniture des arêtiers en zinc : 1873,44 Fr.
Ø Ajouter 1/10 pour travaux imprévus : 187,34 Fr.
Total de 1060,72 Fr.
Remarque : les matériaux provenant de la démolition resteront à l’entrepreneur.
6 décembre 1891 : Travaux au presbytère et à l’église : Le Conseil Municipal dont les membres présents étaient : POIROT, PILON Joseph, GORNET, JEANROY et CHRISMENT, maire et était absent AUDINOT, TARD, COLAS et TOMBOIS, vu les pièces réclamées pour être jointes au mandat de travaux exécutés au presbytère et à l’église en 1890, à l’honneur d’exposer à Monsieur le Receveur des Finances à Mirecourt, que Monsieur le Curé de la paroisse de Jésonville est décédé dans le courant de mars 1890 ;
Que l’Evêché, pour lui donner un successeur, a exigé des réparations dans le presbytère, réparations qu’on ne supposait pas atteindre le chiffre de 300 Fr. ;
Que pendant qu’on se mettait en mesure de les faire exécuter, d’autres travaux ont été reconnus nécessaires dans la maison de cure, une partie de la toiture de l’église a manqué, et plus de 50 m² de plafonds sont tombés.
Il fallait donc des ouvriers tout de suite pour éviter d’autres dégâts qui sont survenus quelques temps après : la voûte principale faite de briques avait été aussi détrempée par les pluies et s’est effondrée en causant un désastre.
C’est pourquoi, ledit conseil a fait préparer un devis aussitôt et a pris, pour chaque sorte de travaux des entrepreneurs auxquels il a marchandé verbalement les réparations pour une somme fixe.
Vu l’urgence, il ne pouvait donc pas demander d’autorisation préfectorale, ni faire exécuter les travaux dans les formes légales.
Aussi en plus tout s’est fait sous la surveillance immédiate de tout le conseil, et la réception verbale a été aussi faite par lui, après laquelle il a autorisé Monsieur le Maire à délivrer mandat à chaque entrepreneur jusqu’à concurrence de la somme convenue, à prélever sur le crédit voté à cet effet et approuvé par Monsieur le Préfet et dont le total s’élève à 1347,50 Fr.
Tels sont les motifs pour lesquels Monsieur le Maire ne peut vous adresser de délibération approuvée autorisant l’exécution des travaux par voie de régie.
5 février 1892 à Épinal : Mémoire applicatif et devis descriptif des travaux à exécuter à la voûte de l’église de Jésonville rédigée par Monsieur GENAY architecte à Épinal : La voûte de la nef principale de l’église de Jésonville qui vient de s’écrouler était construite en briques posées sur champ. On n’avait pas osé donner beaucoup d’épaisseur à cette voûte parce que l’on craignait de trop charger les murs, non munis de contreforts.
En présence de l’impossibilité de refaire une voûte présentant une sécurité parfaite, à cause du peu de solidité des joints d’appui, le Conseil Municipal de Jésonville a jugé prudent de remplacer la voute écroulée par un plafond en plâtre maintenu par des cintres en bois ayant la forme de la voûte primitive. Ce travail fait l’objet du présent devis.
Le plafond sera supporté par les cintres en bois formés chacun de deux épaisseurs de planche de sapin assemblées avec soin à joints plats. Les planches seront découpées par bout de 80 cm. Elles auront 25 cm de largeur et 27 mm d’épaisseur. Chaque bout de planche sera cloué par huit pointes de façon à ce que les joints se recouvrent par le milieu de chaque morceau.
Les arcades qui orneront le plafond seront supportées chacune par leurs cintres ; trois autres cintres supporteront le plafond de chaque travée.
L’entrepreneur se conformera du reste aux dessins en grand qui seront donnés lors de l’exécution ; des entailles de 20 cm de profondeur seront pratiquées dans les murs pour l’encastrement du bout des cintres ; ces entailles seront calfeutrées en plâtre.
Le plafond sera fait en plâtre de Paris posé sur double lattis; le premier lattis sera fait en planches de sapin de bonne qualité refendues à 5 cm de largeur au plus ; le second sera en petites lattes de 6 mm d’épaisseur espacées de 5 cm. Le plâtre sera posé en 3 couches, la première en plâtre gris, pressé contre le lattis de manière à refluer dessus et à faire crochet ; le second également en plâtre gris sera bien dressé et enfin la 3e en plâtre blanc sera lissé avec soin. Le plâtre aura une épaisseur totale de 12 mm en dessous du lattis.
Afin de donner plus de solidité au plafond il sera établi au-dessus de chaque colonne un arc doubleau également en plâtre de 50 cm de largeur ayant une saillie de 10 cm sur le plafond. Ces arcs seront décorés de caissons entourés d’une moulure et d’une rosace entourée de la même moulure conformément au plan ci-joint et au profil en grandeur d’exécution qui sera donné lors de l’exécution.
La corniche qui règne autour de la nef sera réparée suivant le profil des « pastres » conservées. L’entrepreneur sera responsable des dégradations qui pourraient se produire pendant l’exécution des travaux, si ces dégradations ne sont pas le résultat de force majeure.
Une passerelle de 1,20 m centimètres de largeur sera établie au-dessus du plafond pour permettre de visiter les combles ; elle sera faite en planches de sapin de 25 cm de largeur de bonne qualité assemblées à rainures et languettes et fixées sur deux cours de poutrelles en sapin scié de douze centimètres sur vingt deux centimètres d’équarrissage.
L’entrepreneur recevra pour les frais d’échafaudage une somme fixe invariable de 150 Fr.
Dans un avenir prochain les plafonds en plâtre des bas-côtés seront à réparer ou à refaire à neuf. C’est à cette époque que l’on pourra mettre en exécution les poutres simulées qui sont représentées dans le plan ci-joint et qui diviseront les plafonds en compartiments, de façon à être en harmonie avec le nouveau plafond de la nef principale.
5 février 1892 à Épinal : Devis estimatif des travaux à exécuter pour la réparation du plafond de la nef principale de l’église de Jésonville, établi par Monsieur GENAY, architecte à Épinal : Plafond de la nef principale :
25 Cintres en planches d’une longueur développée de 9 m : 9 x 25 = 225 m à 1,50 Fr. : 337,50 Fr.
50 entailles dans les murs pour la pose des cintres, y compris le raccord en plâtre : 50 x 1 Fr soit 50 Fr
Plafond en plâtre sur lattis en planches refondues et petites lattes : 21,30 x 9,80 = 208,74 à 2,70 Fr. soit 563,59 Fr
4 Arcs en plâtre moulure et divisant le plafond en 5 travées (largeur de l’arc 50 cm, sur 10 cm). Longueur développée des arcs : 9,80 x 4 = 39,20 à 5 Fr. soit 196 Fr
Ensemble de 2 demi arcs : 9,80 m à 5 Fr. soit 49 Fr.
Réparation de la corniche en plâtre à la naissance de la voûte.
Longueur 48,60 m à 1 Fr le mètre soit 48,60 Fr.
Passerelle sous les combles :
Deux poutrelles en sapin : 22 m x 12/22 x 2 = 1,16 m³ à 70 Fr. soit 80,20 Fr.
Plancher en sapin : 22 m x 1,20 m = 26 m² 40 à 3,50 Fr. soit 92,40 Fr.
Échafaudage pour les travaux ci-dessus : soit 150 Fr
TOTAL : 1 567,79 Fr.
Dépenses imprévues : 232,21 Fr.
Total général : 1 800 Fr.
Honoraires de l’architecte :
Vacations pour la rédaction du projet la direction des travaux : 150 Fr.
Plan de l’église actuelle : 50 Fr.
Vacations pour le déplacement : 80 Fr.
Total des honoraires : 280 Fr.
(Les honoraires ci-dessus ne subiront pas le rabais qui pourrait être consenti par l’entrepreneur)
Total avec les honoraires : 2 080 Fr.
14 février 1892 : Adjudication de la construction de bancs neufs à l’église de Jésonville, et la réparation des anciens et la construction d’un plancher neuf sur la tour de la dite église : L’an 1892 le 14 février à 3 heures du soir, nous Nicolas – Félicien CRISSEMENT maire de la commune des Jésonville assisté de Monsieur POIROT membre du conseil municipal, en conséquence des affiches et des publications faites conformément à la loi, nous sommes rendus dans la salle de la mairie de ladite commune à l’effet de procéder à l’adjudication de la construction de bancs neufs à l’église de Jésonville, à la réparation des anciens et à la construction d’un plancher neuf sur la tour de la dite église, aux clauses et conditions suivantes :
Article 1er : L’adjudication aura lieu en un seul lot et au rabais à tant de pour cent à valoir sur le montant total des travaux.
Article 2 : L’adjudication sera de 20 bancs neufs, dont 10 de chaque côté. La partie qui est en dehors du pilier du milieu sera conservée. Le devant du premier banc de chaque côté près du cœur, sera boisé entièrement à neuf et le tout sera conforme aux anciens, sauf les genouillères qui seront en sapin et auront 4,10 cm d’épaisseur sur 6 cm de largeur. Elles seront munies d’une petite traverse dessous à chaque bout pour les empêcher de glisser.
Article 3 : Les bancs auront 3,10 m de long. Les bois auront la même épaisseur que ceux qui existaient et le dossier n’aura qu’une traverse entre chaque montant.
Article 4 : Les bois employés seront de la meilleure qualité dans l’espèce demandée ; ils seront parfaitement sains et secs, sans aubier ni nœuds vicieux ; ils auront au moins deux ans de coupe et un an de sciage.
Article 5 : L’adjudicataire devra aussi réparer les anciens bancs, y remettre sept appuis qui ont été cassés, enlever les mauvais des petits côtés des hommes et des femmes, et les remplacer, savoir : les petits des femmes par les anciens grands bancs des hommes et les petits bancs des hommes par les anciens grands bancs des femmes. Il réparera aussi la 2e partie d’entrée de l’église. Le restant des bancs et les débris resteront la propriété de la commune.
Article 6 : Le plancher de la tour qui a 3,20 m sur 3 m de large sera fait en planches de chêne aggravées et les poutres qui seront aussi en chêne auront 20 cm sur 50 cm d’équarrissage. L’adjudicataire fera des entailles dans les murs pour poser les poutres et les calfeutrer ensuite avec du mortier. L’ancien plancher sera enlevé aussi au compte de l’adjudicataire.
Article 7 : L’adjudicataire fournira une caution solvable et il aura 3 mois pour exécuter son travail, à partir de ce jour. Il garantira son ouvrage pendant un an à dater de la réception provisoire et sera payé comptant aussitôt que celle-ci sera faite. Néanmoins il ne pourra poser les bancs neufs qu’après la construction du plafond.
Article 8 : Tous les objets dont il est question dans la présente adjudication seront faits, transportés posés au compte de l’entrepreneur qui ne pourra réclamer aucune augmentation pour travaux imprévus.
Article 9 : Tous les frais d’affiches, de publication et expédition seront à la charge de l’adjudicataire et seront payés comptant entre les mains du secrétaire de la mairie.
Lecture des conditions situées ayant été donné aux amateurs présents, nous avons procédé à l’adjudication sur la somme du devis qui suit :
1-: 20 bancs neufs de 3,10 m de long à 30 Fr. l’un ………………………………600 Fr.
2- : Réparation des bancs, de la porte et remplacement des mêmes bancs : ……40 Fr.
3- : Construction d’un plancher en chaîne de 9 m² 60 à 4 Fr. l’un : …………….38, 40 Fr.
4-:3 poutres en chêne : de 3,40 m de long sur 5 par 15 d’équarrissage à 2 Fr. l’une : 6 Fr. total ……………………………………………………………………………..44,40 Fr.
Total général : 684,40 Fr.
Une première mise a été faite au prix de l’estimation par le sieur MICHEL de Pont les Bonfays, un dernier rabais a été fait par le sieur DUPOIRIEUX Louis menuisier à Mattaincourt, moyennant un rabais de 20 % lequel a présenté pour caution le sieur MICHEL Félicien de Pont les Bonfays lesquels ont signé.
21 février 1892 : Reconstruction d’un plafond la voûte de l’église effondrée dans la nuit du 18 au 19 décembre 1891 : Considérant que dans la nuit du 18 au 19 décembre 1891, la voûte de la nef principale de l’église de JÉSONVILLE s’est effondrée et que son écroulement a brisé tous les grands bancs, les pavés et autres objets dont le total de la dépense s’élève approximativement à la somme de 3 000 Fr.
Considérant que Monsieur le Curé prend à sa charge la construction de nouveaux bancs, la restauration des pavés et les autres dégradations, il reste donc à prendre les moyens pour établir un plafond cintré dont la dépense s’élève d’après le devis dressé par Monsieur GENAY architecte à Épinal, à la somme de 2 080 Fr.
Attendu que le Conseil de Fabrique, par sa délibération à date du 21 février courant, expose que les ressources de ladite fabrique étant épuisées, il fait appel à la commune pour prendre toutes les dépenses à sa charge.
Les membres présents du conseil municipal, après en avoir délibéré,
Vu la délibération du conseil de fabrique précitée ;
Vu son budget de 1892 et les comptes du trésorier pour l’exercice écoulé ;
Vu les plans et devis dudit plafond ;
Vu le certificat de la situation de la caisse municipale,
Votent la susdite somme de 2 080 Fr. à prendre dans la caisse municipale et vu l’urgence prient Monsieur le Préfet d’approuver le présent projet et de mettre les travaux en adjudication le plus tôt possible.
Ont signé Messieurs : POIROT, JEANROY, TOMBOIS, PILON, GORNET et CHRISMENT, Maire
21 février 1892 : Délibération : Construction d’un plafond cintré à l’église : Étaient présents POIROT, JEANROY, TOMBOIS, PILON, GORNET et CHRISMENT maire. Étaient absents TARD, AUDINOT et COLAS. Les membres présents étant en nombre voulu par la loi ; Considérant que dans la nuit du 18 au 19 décembre 1891 la voûte de la nef principale de l’église de Jésonville s’est effondrée et que son écroulement a brisé tous les grands bancs, les pavés et autres objets dont le total de la dépense peut s’élever à la somme de 3000 Fr.
Considérant que Monsieur le Curé prend à sa charge la construction de nouveaux bancs, la restauration des pavés et les autres dégradations, il reste donc à prendre les moyens pour rétablir un plafond cintré dont la dépense s’élève d’après le devis dressé par Monsieur GENAY architecte à Épinal à la somme de 2 080 Fr.
Attendu que le conseil de Fabrique, par sa délibération en date du 21 février courant, expose que les ressources de ladite Fabrique étant épuisées, il fait appel à la commune pour prendre toute la dépense à sa charge.
Les membres présents, après en avoir délibéré ; Vu la délibération du conseil de Fabrique précitée, Vu son budget de 1892 et les comptes du Trésorier pour l’exercice écoulé ; Vu le plan et devis dudit plafond ; Vu le certificat de la situation de la caisse municipale ; votent la susdite somme de 2080 Fr. à prendre dans la caisse municipale ; et vu l’urgence prient Monsieur le Préfet d’approuver le présent projet et de mettre les travaux en adjudication le plus tôt possible.
13 mars 1892 : Adjudication de la fourniture et pose de pavés neufs dans l’église de Jésonville : En 1892 le 13 mars à 3 heures du soir, nous Nicolas – Félicien CHRISMENT maire de la commune de Jésonville assisté de deux conseillers municipaux, en conséquence des affiches, des publications faites conformément à la loi nous nous sommes rendus dans la salle de la mairie de ladite commune à l’effet de procéder à l’adjudication de la fourniture et de la pose de pavé neufs à l’église de Jésonville aux clauses et conditions suivantes :
Article premier : L’adjudicataire remplacera tous les pavés de la grande allée, après avoir enlevé les anciens qui seront conduits devant la porte le tout entreposé pour la commune, depuis le bas de l’église jusqu’à la petite communion sur une largeur de 1,72 m ainsi que ceux qui sont cassés au chœur, avec de la pierre blanche, dure et exempte de défauts.
Article 2 : Les pavés seront posés dans le sens de la longueur ; on en placera deux pour commencer et chacun aura 86 cm de long sur 57,3 cm de large ; la 2e rangée se composera de 3 pavés carrés ayant chacun 57,3 cm, de côté. ; La 3e rangée sera comme la première et ainsi de suite en alternant.
Article 3 : Les pavés auront 10 cm d’épaisseur et les angles ne pourront pas avoir moins de 10 cm d’épaisseur.
Article 4 : L’adjudicataire reverra encore la petite communion du côté du chœur ; ce travail passera par-dessus l’autre.
Article 5 : Le pavage sera fait sur sable, le tout fourni et rendu posé par l’adjudicataire. Celui-ci aura 3 mois pour exécuter son travail et le garantira pendant un an.
Article 6 : Aucun pavé ne sera posé sans avoir été préalablement reçu par le représentant du conseil municipal.
Article 7 : L’adjudicataire sera payé comptant aussitôt la réception provisoire du travail ; néanmoins il ne pourra faire le pavage qu’après la construction du plafond.
Article 8 : L’adjudication aura lieu au rabais sur la mise à prix de 7 Fr. le mètre carré.
Article 9 : Tous les frais d’affiches, de publication et d’expédition seront à la charge de l’adjudicataire et payés comptant entre les mains du secrétaire de mairie.
Lecture des conditions ci-dessus ayant été donnée aux amateurs présents, nous avons procédé à l’adjudication ainsi qu’il suit. Une première mise a été faite par Monsieur LAROCHE, tailleur de pierre à LERRAIN moyennant une augmentation de 0,50 Fr.
Un dernier rabais a été fait par le sieur POIROT Auguste, tailleur de pierre à LERRAIN nous lui avons adjugé les travaux moyennant 6 Fr. le mètre carré de pavé, sous la réserve que les pavés anciens seront enlevés par la commune et que l’adjudicataire se servira des repous son il accepte 1000 andouilles 8 comme le mot n’est pas dans le dictionnaire et qui sont devant l’église pour faire son pavage neuf. Fait à Jésonville 29 mars 1892.
11 avril 1892 : Procès-verbal d’adjudication des travaux de réparations de la voute de l’église de Jésonville : Auguste SION, entrepreneur à ATTIGNY Vosges : En vertu de l’autorisation préfectorale en date du 12 mars 1892 et conformément aux dispositions de l’ordonnance du 14 novembre 1837, de la loi du 5 avril 1884 et des arrêtées et instructions des 26 avril 1838, 10 novembre 1851 et 5 avril 1883.
Aujourd’hui 11 avril 1892, ensuite de la publication des affiches annonçant pour ce jour l’adjudication des ouvrages à faire dans la commune de Jésonville pour Réparation de la voûte de l’église, conformément au devis dressé par Monsieur GENAY , architecte à Épinal, le 5 février 1892 enregistré au bureau à Mirecourt lesdits travaux estimés à 1 567,79 Fr. non compris une somme à valoir pour ouvrages imprévus, de 232,21 Fr., le Maire de la commune de JESONVILLE assisté de 2 membres du conseil municipal, du receveur municipal et de Monsieur GENAY, architecte des travaux, réunis à la Sous-préfecture sous la direction de Monsieur le Sou Préfet se sont rendus dans la salle des enchères de la Sous-Préfecture pour procéder à l’adjudication dont il s’agit.
Il a été remis sur le bureau 5 paquets cachetés qui ont été numérotés dans l’ordre de leur présentation. À l’instant fixé pour leur ouverture, le premier cachet a été rompu publiquement et il a été immédiatement dressé un état des pièces contenues sous le premier cachet. Les concurrents s’étant ensuite retirés, le Président, après avoir consulté les membres du bureau, a arrêté la liste des concurrents agréés. La séance étant redevenue publique, le Président a annoncé sa décision et fait successivement ouverture des 5 soumissions admises. Il est résulté du dépouillement des dites soumissions, proclamé à haute voix par le président et dont l’état suit :
NOMS et Prénoms des soumissionnaires |
Demeure des soumissionnaires |
Rabais consenti |
SION Auguste |
Attigny |
21 % |
DUPOIRIEUX Louis |
Madecourt |
14 % |
THOMASSIN Lucien |
Madonne et Lamerey |
14 % |
BÉDEL Charles |
Darney |
12 % |
JEANDEL Paul |
Mattaincourt |
7% |
Que le sieur SION Auguste, entrepreneur demeurant à Attigny a fait la soumission la plus favorable. En conséquence, le Président de l’avis du bureau, et après avoir entendu Monsieur l’architecte a déclaré le sieur SION Auguste adjudicataire des ouvrages ci-dessus mentionnés, moyennant la somme de 1238,56 Fr. Aux charges, clauses et conditions générales imposées à tous les entrepreneurs des travaux communaux et à celles du devis approuvé par le soumissionnaire de tout quoi l’adjudicataire déclare avoir une parfaite connaissance. Ledit adjudicataire s’engage à commencer les travaux aussitôt après l’approbation de la présente adjudication, et à les continuer sans interruption de manière qu’ils soient achevés et mis en état de réception pour le 15 août 1892.
Les paiements s’effectueront d’après l’avancement dûment constaté des travaux, jusqu’à concurrence de neuf dixièmes. Toutefois ne sera pas payé d’acompte au-dessus de 300 Fr.
Fait à Mirecourt les 11 avril 1892. Ont signé Monsieur l’adjudicataire Monsieur Jean-François CHRISMENT, maire, Messieurs les conseillers municipaux : GORNET, POIROT, Monsieur le Sous-préfet : HARMAND.
14 février 1895 : Legs fait par Marguerite MOUROT veuve de POIROT Nicolas, ancien maire, à la fabrique : Vu la délibération, du Conseil de fabrique de la paroisse de JÉSONVILLE en date du 10 février dernier, les membres présents du conseil municipal appelés à délibérer sur les réclamations et propositions présentées par les héritiers de Marguerite MOUROT, veuve de POIROT Nicolas, relativement au legs de 1500 Fr. qu’elle a faits à ladite fabrique, à l’effet de faire célébrer des messes pour elle et les siens.
Considérant qu’aucune opposition n’a été adressée à Monsieur le Préfet des Vosges ensuite des sommations extrajudiciaires, les membres du conseil municipal donnent un avis favorable à l’établissement de cette fondation et ont signé les membres présents après lecture faite.
13 mars 1895 : Avis sur la fondation Marguerite MOUROT veuve POIROT Nicolas : Vu la lettre de Monsieur le Sou Préfet de Mirecourt en date du 23 février dernier ;
Vu la délibération du conseil de fabrique de JÉSONVILLE en date du 10 mars ; et aussi les lettres de Messieurs FOUILLETTE et TISSIÉ ;
Considérant que le sieur TISSIÉ dans sa lettre ne réclame pas contre les clauses du testament de sa tante Marguerite MOUROT veuve Nicolas POIROT, mais qu’il demande seulement à Monsieur le Préfet un avis,
Considérant en second lieu qu’il n’est pas, ainsi que les autres héritiers, dans une situation aussi difficile qu’il est dit dans sa lettre ainsi que dans celle de Monsieur FOUILLETTE au nom des autres neveux demeurant à LAMARCHE, lequel fait observer que la donation de 1500 Fr. et hors de proportion, avec le reste de l’héritage, les membres présents du conseil municipal sont d’avis qu’il soit donné une suite favorable à la fondation en litige, attendu que la donatrice était en pleine connaissance lorsqu’elle a dicté ses dernières volontés et qu’elle était libre de ce dont elle disposait.
7 avril 1895 : Avis sur la demande des héritiers de Marguerite MOUROT au sujet de la fondation :
Vu la lettre de Monsieur le Sous-Préfet en date du 22 mars dernier par laquelle il demande de compléter les pièces nécessaires à la fondation de messes à perpétuité en faveur de la dame Marguerite MOUROT, veuve Nicolas POIROT et de sa famille ;
Vu la délibération du conseil de fabrique de ladite paroisse, qui refuse formellement d’accéder à la demande des héritiers qui réclament une partie de la rente des 1500 Fr. Les membres du conseil municipal font remarquer que les actes extrajudiciaires réclamés ont été fournis en temps opportun, et qu’il n’est pas possible avec une somme aussi minime d’en consacrer une partie à accorder des secours des rentes aux héritiers nécessiteux. Le Conseil Municipal, vu ces motifs donne de nouveau un avis favorable à la fondation dont il s’agit.
1901 : Composition du conseil de fabrique et du bureau des marguilliers de l’église de Jésonville :
Population catholique approximative de la paroisse : 260
NOMS ET Prénoms |
Date de l’élection et fin de mandat |
Fonction dans le conseil |
Fonction dans le bureau |
ROCH Charles, curé |
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Secrétaire |
Secrétaire |
CRISSEMENT Félicien, maire |
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POIROT Félicien |
12 avril 1896 /1902 |
Président |
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COLAS Jules |
idem |
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Trésorier |
HILAIRE Charles |
9 avril 1899 / 1905 |
|
Président |
RÉMY Joseph |
Idem |
|
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BOULAY Jean-Baptiste |
Idem |
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1901 : Compte administratif du conseil de fabrique de l’église de Jésonville pour l’année 1901 :
Monsieur Charles HILAIRE décédé, président du bureau des marguilliers, ordonnateur est remplacé par Charles FERRY :
RECETTES |
|
Produit des biens |
79 Fr. |
Produit des rentes |
244 Fr. |
Produit des quêtes faites pour les frais du culte |
27,40 Fr. |
Part revenant à la fabrique dans les droits perçus sur les services religieux |
31,25 Fr. |
Autres recettes : confrérie |
45 Fr. |
Total |
629,25 Fr. |
Excédent de recettes de l’exercice 1900 |
197,29 Fr. |
TOTAL |
826,50 Fr |
DÉPENSES |
|
Frais ordinaires du culte |
|
Pain |
15 Fr. |
vin |
20 Fr. |
Cire |
80 Fr. |
Encens |
1,50 Fr. |
Balayage |
40 Fr. |
Linge (blanchissage raccommodage) |
40 Fr. |
Services religieux |
50 Fr. |
Chantre et sonneur |
75 Fr. |
Sonnerie de la Toussaint |
10 Fr. |
Charge des fondations |
258 Fr. |
Contributions du patrimoine de la fabrique |
23,20 Fr. |
Frais d’administration |
5 Fr. |
Dépenses imprévues : |
4,20 Fr. |
Autres dépenses : imprimés de l’évêché |
10 Fr. |
Autres dépenses : Livres, pièces de comptabilité, timbres |
5 Fr. |
Total |
671,90 Fr. |
Excédent de l’année 1901 |
154,64 Fr. |
Dont 55 Fr. approuvés pour par le budget supplémentaire |
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24 mai 1908 : Location du presbytère : Le Conseil municipal est d’avis de louer le presbytère au desservant moyennant la somme de 50 Fr. et sous les clauses et conditions qui seront insérées dans le bail fait entre les 2 parties. Ont signé les membres présents : Joseph AUDINOT, Arsène AUDINOT, Jules COLAS, VILLEMIN, Félicien POIROT, Charles FERRY, RENARD et Joseph REMIY maire. Étaient absents : Auguste GRANDIDIER et Joseph GAUDÉ-PILON
2 mars 1907 : Vote d’un crédit pour la sonnerie civile : le Conseil Municipal vote la somme de 35 Fr. pour la sonnerie civile de la commune de JÉSONVILLE et il prie l’Administration de vouloir bien approuver la dite délibération.
19 mars 1911 : Location des terrains de la fabrique : Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal que le bail de location des terrains ayant appartenu à l’ancienne Fabrique de l’église de JÉSONVILLE est attribuée à la commune par décret du 30 décembre 1909 est expiré depuis le 11 novembre dernier et qu’il y a lieu dans l’intérêt de la caisse communale de procéder à une nouvelle adjudication.
Le Conseil Municipal approuvant cette proposition, demande à Monsieur le Préfet d’autoriser Monsieur le Maire à procéder par adjudication à la location des terrains ci-dessus désignés pour une durée de neuf années et aux conditions des usages locaux.
6 janvier 1913 : Achat d’un titre de rente avec les biens de la fabrique sous séquestre : Monsieur le Maire donne connaissance d’une lettre de Monsieur le Receveur particulier des finances informant que pour la commune, il existe un reliquat de 1041,98 Fr. provenant du lègue de l’ancienne Fabrique et conseille d’acheter un titre de rente avec cette somme.
Vu cette lettre, le Conseil Municipal considérant que les pauvres de la commune ne sont pas nombreux décide l’achat d’un titre de rente et prie Monsieur le Préfet de vouloir bien autoriser cette délibération.
6 juin 1920 : Location des biens de la fabrique : Monsieur le Maire expose au conseil que le bail de location des terrains ayant appartenu à l’ancienne fabrique de l’église de JÉSONVILLE et attribués à la commune par décret du 30 décembre 1909 est expirée depuis le 11 novembre dernier et qu’il y a lieu dans l’intérêt de la Caisse Communale de procéder à une nouvelle adjudication.
Le Conseil Municipal approuvant cette proposition demande à Monsieur le Préfet d’autoriser Monsieur le Maire à procéder par adjudication à la location des terrains ci-dessus désignés pour une durée de neuf années et aux conditions des usages locaux.
7 janvier 1928 : Le Conseil municipal réuni donne un avis favorable à l’exécution des charges pieuses grevant les biens de l’ancienne fabrique de l’église de JÉSONVILLE attribués à la commune, par un organisme qu’elle recherchera.
16 février 1929 : Renouvellement du bail de location des biens de la fabrique : Vu l’avis du Percepteur de LERRAIN en date du 10 janvier dernier annonçant que le bail de location des terrains et biens de la Fabrique est expiré depuis le 11 novembre dernier, le Conseil Municipal demande le renouvellement par adjudication du bail de ces terrains et biens de la Fabrique, dont le produit sera versé pour les œuvres pieuses ainsi que le désignaient les donations.
23 mai 1938 : Demande de réfection du clocher : Absents : GAUDÉ Henri et MAILLARD Camille : Le Conseil Municipal dans le but de participer aux efforts généraux pour la reprise de la vie économique, décide de ne plus différer la réfection de la tour de l’église, il charge Monsieur le Maire de toutes les démarches préliminaires à un marché par appel d’offres ayant pour but d’enlèvement des restes d’une ramée en ardoises qui protégeait cette tour et le revêtement des maçonneries par un enduit approprié en ciment et des travaux utiles, de concordance.
Les dépenses résultant de ces travaux seront couvertes par un emprunt qui sera émis dans la localité.
L’emprunt sera gagé par le produit d’une coupe extraordinaire au besoin par des centimes additionnels.
21 novembre 1942 : Traitement du sonneur civil : Le Conseil décide de porter le traitement du sonneur civil de 300 Fr. à 400 Fr. par an avec effet du 1er janvier 1942.
21 juin 1950 : Réfection de la tour de l’église : Le Conseil Municipal, considérant que par suite de la guerre, divers travaux n’ont pu être exécutés notamment ceux relatifs à la réfection des murs de pourtour du clocher de l’église paroissiale ; considérant que le montant de ladite réfection sera d’environ 250 000 Fr. ; que les travaux intéressés semblent pouvoir être compris dans le plan d’équipement national, s’engage à voter sur les ressources de la commune, la somme nécessaire pour l’exécution des travaux intéressés et demande à Monsieur le Préfet de vouloir bien accorder à la commune une subvention au titre d’une tranche de démarrage du plan d’équipement national.
6 novembre 1951 : Réparations urgentes à la toiture de l’église : Monsieur le Maire expose que la toiture de l’église nécessite diverses réparations urgentes le montant des travaux s’élève à 145 700 Fr. se déposant comme suit :
Fourniture d’un échafaudage à forfait : ……………………………………………………. 15 000 Fr.
Démontage d’ardoise, à forfait ………………………………………………………………. 4000 Fr.
Remaniement de tuiles, sans fourniture 151 m² à 200 Fr. : ………………………………… 30 200 Fr.
Enduit 3 couches au mortier de ciment Portland de la tour de 210 m² à 450 Fr. : …………. 94 500 Fr.
Soubassements ciment Portland: 5 m² à 400 Fr. ……………………………………………… 2000 Fr.
Total ……. 145 700 Fr.
Il propose étant donné le travail spécial de le faire exécuter par Monsieur FALCHI Pierre, entrepreneur à DARNEY.
Après cet exposé, le Conseil Municipal décide de faire exécuter d’urgence des travaux intéressés. Il considère que pour assurer l’exécution du projet la commune imputera la dépense soit 145 700 Fr. sur le crédit inscrit aux articles 2 des chapitres 8 des budgets primitifs et supplémentaires 1951 ; Il demande pour son Maire, l’autorisation de passer un traité de gré à gré avec Monsieur FALCHI Pierre, entrepreneur à DARNEY, traité qui sera soumis à l’approbation de Monsieur le Préfet
11 mai 1966 : Décision de l’électrification des cloches de l’église : Considérant qu’il n’y a plus de sonneur civil et que l’horloge est irréparable, le Conseil Municipal décide l’électrification des cloches.
Il sera demandé une participation aux fidèles de 3000 Fr.
Le Conseil Municipal décide de traiter avec la maison HENNEQUIN Frères de Champlitte (Haute Saône) qui fait les offres les plus intéressantes. Les crédits sont votés ce jour au budget additionnel.
6 mars 1970 : Refus de la Restauration des tableaux de Claude Bassot situés dans l’église : Monsieur le Maire informe le conseil municipal qu’il a été avisé par Monsieur le Préfet des Vosges que le Ministère des Affaires Culturelles a décidé d’effectuer la restauration de panneaux peints à l’église.
Le versement d’un fonds de concours de 2730,07 Fr. dont la moitié serait couverte par une subvention du Conseil Général nous étant demandé, le Conseil Municipal n’est pas d’accord vu la situation financière de la commune.
7 février 1973 : Restauration des œuvres d’art : Deux tableaux de Claude BASSOT de l’église : Monsieur le Maire donne connaissance au Conseil Municipal de la lettre de Monsieur le Préfet des Vosges du 12 décembre 1972 ayant pour objet la restauration et la conservation de peinture sur bois situés dans l’église de JÉSONVILLE et se référant à la lettre n° 2488 du 26 septembre 1972 de Monsieur le Conservateur Régional des Bâtiments de France à Metz qui fait part de son intention d’inscrire au programme 1973 de restauration des objets mobiliers classés, ces deux peintures.
Le montant du devis et de 6 067,57 Fr.
Considérant que l’État prend en charge 50 % et que le Conseil Général prend en charge 25 %, le Conseil Municipal donne son accord et accepte aussi 25 % de participation, ce qui fera une dépense de 1 517 Fr. pour la commune : crédit inscrit au budget primitif 1973 – chapitre 63.
8 décembre 1983 : Demande de subvention pour la toiture de l'église au Conseil Général : Le Conseil municipal à l'honneur de solliciter de la haute bienveillance de Monsieur le Président du Conseil Général une subvention pour la réfection d'un pan de la toiture de l'église.
22 février 1985 : Demande de subvention au conseil général pour la réfection de la 2e partie de la toiture de l’église : Le Conseil Municipal a l’honneur de solliciter de la bienveillance de Monsieur le Président du Conseil Général des Vosges, une subvention pour la réfection de la 2e partie de la toiture de l’église : pan sud, clocher et nef.
7 septembre 1986 : Renouvellement de la demande de subvention Conseil Régional pour l’église : Vu la décision du Conseil Régional notifiée par courrier en date du 1er juillet 1986, référence AD/YG, après en avoir délibéré, le Conseil Municipal sollicite de la haute bienveillance du Président du Conseil Régional le renouvellement de la demande d’aide financière pour la réfection de la 2e partie de la toiture de l’église : pan sud, clocher écœure.
12 mars 1987 : Demande de subvention pour la toiture de l’église et des protège vitraux : Étant donné que la couverture en tuiles datant d’un siècle environ est en mauvais état, ce qui détériore ainsi les plâtres, le Conseil Municipal sollicite auprès de Monsieur le Préfet des Vosges, Commissaire de la République, une subvention de l’État au titre de la DGE 2e part et auprès de Monsieur le Président du Conseil Général des Vosges une subvention du Département des Vosges pour la réfection de la toiture de l’église, pan sud, clocher et chœur et la fabrication et pose de deux protège vitraux.
3 janvier 1989 : Cadeau offert à l’abbé Marc FEVE pour son départ en retraite : Le Conseil Municipal décide de participer à l’achat d’un cadeau à l’occasion du départ en retraite de Monsieur l’Abbé Marc FEVE curé de LERRAIN et de JESONVILLE.
La commune de LERRAIN réglera le montant de la dépense qui s’élève à 3 693,50 Fr. et qui sera répartie entre les 2 communes au prorata du nombre d’habitants :
LERRAIN : 422 habitants : 2 934,50 Fr. JESONVILLE : 109 habitants : 759 Fr. an
2 novembre 1990 : Contrat de maintenance pour l’entretien des cloches et de l’horloge de l’église : Après examen des propositions faites, le Conseil Municipal décide de passer un contrat de maintenance avec l’agence : BAUDET, 4 rue Laruelle 54210 Saint-Nicolas-de-Port pour les cloches et l’horloge de l’église.
CONTRAT DE MAINTENANCE :
Entre les états se les établissements BODET ayant leur siège social à TREMENTINES 49340 et représenté par leur agence de : AGENCE BODET 4, rue La ruelle à 54210 SAINT– NICOLAS –DE – PORT, d’une part
Et Monsieur le Maire demeurant à JÉSONVILLE comme abonné d’autre part
Il a été arrêté et convenu ce qui suit :
Article 1) – Les établissements BODET s’engagent à assurer la vérification l’entretien des installations désignées ci-après, se composant de 3 volées.
Article 5) – Les établissements BODET s’engagent à effectuer des visites périodiques d’entretien de l’appareillage. Ils le maintiendront en état de bon fonctionnement.
L’abonné devra signaler au plus tôt, aux établissements BODET, tout dérangement , réserver les moyens d’accès à la totalité de l’installation et la laisser visiter par les agents BODET seuls qualifiés à cet effet.
Le remplacement éventuel des canalisations est à la charge de l’abonné.
L’abonné est responsable du matériel faisant l’objet du présent contrat d’entretien, qui n’en comprend pas : les dommages occasionnés par lui ou des tiers, ou interventions de ceux-ci sans notre accord préalable, la foudre, les surtensions, manifestations d’électricité atmosphérique, l’incendie ou méfaits dus à la tempête.
La responsabilité civile des établissements BODET ne saurait être invoquée en cas de dommages matériels ou corporels occasionnés par le matériel.
Article 6) – Les modifications, changements d’emplacement, changements de tension, changements d’horaire, remises à l’heure, demandées par l’abonné, ou nécessitées par les lois et règlements publics ou pour toute autre cause, seront effectués aux frais de l’abonné, ainsi que le remplacement éventuel des canalisations.
Article 7) – Tout changement de tension ne pourra être effectué que par les établissements BAOET.
Article 8) – En cas de réparations urgentes nécessitées par un risque d’accident, celles-ci pourront être effectuées sur place après accord préalable de l’abonné. Il en sera de même pour toutes autres réparations d’ordre mineur ou de fourniture de pièces détachées non comprises au présent contrat.
Article 9) – Sauf avenant spécial, les conditions générales de ce contrat seront également applicables à toutes adjonctions, modifications, moyennant un supplément annuel d’entretien.
Article 10) – En cas de non-paiement de l’abonnement, les établissements BODET pourront suspendre leur intervention deux mois après l’échéance et envisager la résiliation du présent contrat.
Pour tout litige, il est fait attribution de juridiction au Tribunal de Commerce d’Angers. Fait en autant d’originaux que de parties intéressées.
3 juillet 1992 : Restauration d’un tableau de Claude BASSOT de l’église communale : Constatant les dégâts occasionnés par des insectes xylophages sur le panneau peint double face « la résurrection de l’archange Gabriel » ;
Vu le devis de traitement du Centre Régional de Restauration de Vesoul établi à la demande de Monsieur l’Inspecteur des Monuments historiques s’élevant 21 350 Fr. TTC ;
Vu la proposition du Ministère de la Culture et de la Communication, de prendre en charge la restauration de ce tableau de Claude BASSOT, dans le cas du programme 1992 de restauration des objets mobiliers au titre de l’entretien des Monuments Historiques, à hauteur de 50 % soit 10 675 Fr.
Le Conseil municipal, accepte le principe de restauration dudit tableau. Il s’engage à participer à 50 % de leur montant sous forme de fonds de concours. Il sollicite néanmoins Monsieur le Président du Conseil Général des Vosges pour une subvention de 25 %.
20 novembre 1992 : Fixation de l’indemnité de gardiennage de l’église : Le Conseil Municipal alloue la somme de 300 Fr. par an à compter du 1er janvier 1992 à l’abbé DIDELOT Pierre pour le gardiennage de l’église.
29 janvier 1993 : Demande de subvention au département pour la réfection de la façade de la tour de l’église : Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal le danger que représente le décollage du crépi de la partie haute de la façade de l’église à l’aplomb de la porte d’entrée et présente le devis de travaux à réaliser.
Le Conseil municipal, devant l’urgence des travaux à réaliser décide la réalisation des travaux de réfection d’une partie de la façade de l’église, en 1993. Il sollicite auparavant une aide financière départementale d’une part et d’autre part une aide dans le cadre de la DGE 2e part pour un montant de travaux hors taxes, estimé à 104 738,50 Fr. Il adopte le plan de financement suivant :
•Fonds libres communaux de 1993 : 47 760,00 Fr.
•DGE 2e part : 30 % du hors-taxes : 31 421,55 Fr.
•Département : 43 % du hors-taxes : 45 037,55 Fr.
Total TTC 124 219,86 Fr.
Séance du 20 octobre 1998
OBJET : Contrat d’entretien des cloches : Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal DECIDE de passer un contrat d’entretien pour les installations suivantes : Cloches, horloge, Cadran avec Monsieur Francis ANGELOT de 70600 CHAMPLITE pour une visite annuelle, pour un montant de 480 F H.T. Il DONNE POUVOIR à Monsieur le Maire pour signer tout document à intervenir.
Séance du 17 mars 2000
OBJET : Entretien des cloches : Considérant que le contrat d’entretien n’a pas été exécuté durant l’année 1999, le Conseil Municipal, après en avoir délibéré DECIDE de confier l’entretien des cloches à Monsieur ANGELOT Francis LEFFOND 70600 CHAMPLITTE
Et DONNE pouvoir à Monsieur le Maire de signer un nouveau contrat renouvelable annuellement par tacite reconduction dans la limite de 3 années.
Séance du 15 mars 2002
OBJET : DEMANDE DE SUBVENTION AU CONSEIL GENERAL pour REMISE EN CONFOMITE DE L’INSTALLATION ELECTRIQUE DES CLOCHES : Considérant que les cloches du village ne sonnent plus, après avoir approuvé le devis pour la remise en conformité de l’installation électrique des cloches de Monsieur Francis ANGELOT, le Conseil Municipal DECIDE de faire procéder à cette remise en état et
SOLLICITE de Monsieur le Président du Conseil Général l’octroi d’une subvention pour cette remise en état et DONNE pouvoir à Monsieur le Maire pour signer tous les documents à intervenir.
14 mars 2003 : OBJET : Contrat d’entretien des cloches.
Monsieur le Maire expose qu’actuellement, il n’y a pas de contrat d’entretien des cloches. Il convient donc de s’engager à ce qu‘elles soient vérifiées et entretenues. Vu la proposition du contrat de Monsieur Francis ANGELOT, pour un montant de 90 € (quatre vingt dix euros) annuel, le Conseil Municipal DECIDE de signer ce contrat d’entretien établi pour une année, reconductible annuellement pour une durée totale n’excédant pas 5 ans.
17 juillet 2003 : OBJET : Renforcement du Bâti des cloches de l’église : Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal que des travaux de renforcement doivent être entrepris au niveau du bâti et des cloches de l’église de Jésonville. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, décide de faire réaliser ces travaux de renforcement du bâti des cloches de l’église dont le coût estimé s’élève à 2 317 Euros H.T. par l’entreprise Francis ANGELOT demeurant LEFFOND 70600 Champlitte. Il sollicite une subvention du Conseil Général des Vosges sur un montant de 2 317 Euros HT. Il autorise Le Maire à signer toute pièce relative à ce dossier et notamment la demande de subvention au Conseil Général.
17 juillet 2003 : OBJET: Contrat d’entretien de l’éclairage public : Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal que le contrat d’entretien de l’éclairage public par l’intermédiaire du Syndicat d’Électrification e la Plaine des Vosges arrive à échéance le 30 Juin 2004. Après en avoir délibéré, et considérant la qualité du service rendu, le Conseil Municipal décide le principe de la reconduction d’un contrat d’entretien de l’éclairage public par l’intermédiaire du Syndicat cité ci—dessus.
10 avril 2007 : OBJET : Demande de subvention au Conseil Général pour réfection plafond de l’église : Considérant la chute de plaques de plâtre du plafond de l’église sur le bas côté gauche, après en avoir délibéré, le Conseil Municipal DECIDE
Ø le remplacement du plafond du bas-côté gauche de l’église,
Øde demander une subvention au Conseil Général des Vosges,
Ø de donner pouvoir au maire d’effectuer toutes les formalités nécessaires
Øet de signer tout document à intervenir
7 novembre 2008 : OBJET : Demande de Subvention au Président du Conseil Général des Vosges : Monsieur le Maire informe que le plafond du « bas-côté gauche » en entrant, dans l’église est en mauvais état ainsi que les chéneaux extérieurs du même côté. Il présente les devis sollicités.
Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal de JESONVILLE DECIDE de remplacer le plafond du bas côté gauche de l’église ainsi que les chéneaux de ce côté et sollicite à cet effet une subvention auprès du Conseil Général des Vosges, pour un montant égal au devis plus 10% d’imprévus soit un montant subventionnable hors taxe de 5 669, 50 € HT + 10% = 6 236,45 € HT
3 mars 2010 : OBJET : Contrat de maintenance des cloches et de l’horloge : Monsieur le Maire expose la nécessité de passer un nouveau contrat de maintenance pour les cloches et l’horloge de l’église. Il présente les propositions reçues de quatre entreprises
Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal DECIDE de retenir la proposition de la SARL CCB de 70600 LEFFOND pour la maintenance des cloches électrifiées et de l’horloge électronique de l’église, au prix de 103,73 € HT pour l’année 2009, réactualisée de 3 %, soit 106.84 € HT (127.78 € TTC) pour l’année 2010.
Il donne pouvoir à Monsieur le Maire pour signer l’avenant au contrat correspondant.